CE MANOIR COLONIAL IMPOSANT D’UN QUARTIER RÉSIDENTIEL DU CAP EST COMME UN VOYAGE À REBOURS. KAREN, DAG ET LEURS DEUX ENFANTS Y PASSENT DES VACANCES HORS DU TEMPS, CALQUÉES SUR LA DOUCE INSOUCIANCE DE LA BELLE ÉPOQUE EUROPÉENNE.
LA TOUTE PROCHE MONTAGNE DE LA TABLE SEMBLE DESCENDRE JUSQU’AU JARDIN
Bienvenue au XIXe siècle. Est-ce sa façade rose encadrée de colonnes, sa terrasse en damier de marbre ou son impeccable jardin taillé aux ciseaux? La maison obéit aux mêmes codes que les demeures coloniales bourgeoises du début du siècle dernier. Karen l’a choisie au Cap, la ville de ses années universitaires. Elle vit désormais à Londres, mais retourne à la moindre occasion dans son Afrique du Sud natale avec son mari Dag et leurs deux enfants, Chloe et Gustaf. En quête d’une résidence secondaire, le couple flashe sur le côté suranné, légèrement fantomatique, de ce manoir. Il leur rappelle la Belle Époque européenne… Après deux années de travaux, menés par l’architecte Wynand Wilsenach, la maison retrouve son aura. “C’est une construction qui date de 1920, aime à rappeler Karen. Nous voulions à tout prix lui conserver son âme et, en même temps, l’équiper des dernières technologies.” Les boiseries ont retrouvé leur aspect d’origine, parées de teintes chics conçues sur mesure par la coloriste Freya Lincoln. Le marbre est de rigueur, dans la salle de bains comme dans la cuisine. Le mobilier, en grande partie apporté de Londres, fait la part belle au cuir. Et, of course, les lits façon baldaquins s’invitent dès que possible dans les chambres. Ici, on coule des jours paisibles, rythmés par le tea time de l’après-midi…