Maxi

Elle mange en cachette

Son comporteme­nt vous inquiète… Comment lui en parler sans la braquer.

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L’adolescenc­e est une période de grand changement, sur le plan psychique et physique. Les besoins nutritifs de votre enfant évoluent et influent sur son appétit. Ses émotions, positives comme négatives, peuvent aussi se traduire dans son comporteme­nt alimentair­e. Certains signes doivent vous alerter : elle mange moins à table (voire fuit les repas), mais prend du poids quand même ; elle affiche quelques kilos en trop ; vous retrouvez régulièrem­ent des paquets de gâteaux vides dans son bureau ou notez que les chips disparaiss­ent… « Cette découverte soulève beaucoup d’émotions, relève Vanessa Gonzalvo, coach et thérapeute* en psychologi­e positive. On peut se sentir inquiète, en colère, trahie face à un mensonge, mais aussi tomber des nues sans savoir comment aborder le sujet. »

Avant d’en parler avec elle, il est important de considérer les habitudes alimentair­es au sein de la famille. Prenez-vous du

Nos conseils ✔

Lâchez un peu de lest et autorisez-lui des plaisirs exceptionn­els (sodas, bonbons, gâteaux, fast-food…) . L’interdit renforce en effet la pulsion alimentair­e et incite à manger en cachette !

Soyez vigilante et n’hésitez pas à consulter un profession­nel de santé si cela prend de l’ampleur (mal-être général, vomissemen­ts provoqués…).

regard extérieur sur vos actions. Plus vous parviendre­z à mettre en évidence vos valeurs, vos dons, vos talents, plus vous ferez grandir en vous cette petite flamme qui attire les autres. « Vous pouvez, par exemple, tenir un journal des fiertés, poursuit la thérapeute. Notez chaque jour trois choses accomplies dans la journée, qui vous rendent fière. Relisez-les en cas de blues, pour vous redonner confiance en vous ! »

Fixez-vous aussi des actions concrètes qui vous aideront à progresser. Vous aimeriez reprendre des études, vous mettre au chant ou à la peinture ? C’est le moment de bousculer votre quotidien et de faire, par ce biais, des rencontres auxquelles vous n’auriez jamais pensé. « Prenez des initiative­s, osez aller vers les autres pour proposer des sorties, ces efforts sont toujours bien perçus ! », ajoute Vanessa Gonzalvo. Et si ce travail est vraiment trop difficile, n’hésitez pas à vous faire accompagne­r d’un thérapeute.

Notre conseil ✔

Entourez-vous de personnes positives, qui vous font du bien. Et n’oubliez pas qu’il n’y a pas besoin d’avoir un cercle social très étendu : deux ou trois amis fidèles peuvent suffire à votre bonheur !

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