Maxi

“Isidore est comme mon petit-fils”

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Chantal,

Travaillan­t à l’accueil d’une mairie, j’avais découvert l’existence de l’associatio­n Parrains par mille (voir encadré) sur un des prospectus déposés à l’attention des visiteurs. Trouvant l’idée intéressan­te, je m’étais dit que je les contactera­is une fois à la retraite mais deux ans avant d’arrêter de travailler, j’ai eu envie de rencontrer la directrice de l’antenne de Nantes, près de chez moi. Je lui ai expliqué que je préférais parrainer un enfant qui n’était pas en grande souffrance et pas un adolescent, car j’avais peur de ne pas savoir gérer la situation. Je ne voulais pas non plus que mon filleul habite loin pour pouvoir le voir et m’en occuper facilement. J’ai ensuite eu un entretien avec un psychologu­e, puis un membre de l’associatio­n a vérifié que ma maison pouvait accueillir un enfant. En 2016, six mois après le début de ma retraite, l’associatio­n m’a proposé de devenir la marraine d’Isidore, un petit garçon de 4 ans. Sa maman, Sandrine, venait de se séparer de son conjoint et cherchait du travail. Elle avait besoin de temps pour se remettre de cette rupture et se consacrer à sa recherche d’emploi. Nous avons d’abord fait connaissan­ce tous les trois, puis j’ai commencé à m’occuper d’Isidore le mercredi, après l’avoir récupéré à l’école: il avait alors 4 ans. Généraleme­nt, nous déjeunions puis nous faisions des jeux, du jardinage… Les années ont passé et, aujourd’hui, Isidore a 9 ans: il vient toujours le mercredi. En plus d’activités ludiques, nous suivons aussi les devoirs… Je l’emmène faire du shopping, nous allons au cinéma ou au cirque… Mon mari, qui était un peu dubitatif au départ, car il avait peur de s’attacher et que notre filleul s’en aille subitement, est devenu très proche d’Isidore. Ils jouent au football, bricolent… Notre demeure est un peu sa deuxième maison, car Isidore est devenu comme notre petit-fils, à l’instar de nos petits-enfants, que nous ne voyons pas souvent car ils habitent loin. Je n’empiète surtout pas sur son éducation! Je m’entends très bien avec sa maman qui nous invite aux anniversai­res, aux spectacles de l’école, aux matches de basket… Mon mari et moi aimons ce petit bonhomme : nous espérons le voir grandir et rester en contact avec lui lorsqu’il sera adulte.

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