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LES NOUVEAUTÉS POUR

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AU 1er SEPTEMBRE

• Retraite

Préparer sa retraite c’est bien, mais la toucher en temps et en heure c’est encore mieux. Face aux multiples retards de versement de pension subis par certains nouveaux retraités, le gouverneme­nt a décidé de mettre en place un mécanisme de garantie de paiement des retraites. Effectif pour les dossiers déposés depuis le 1er septembre 2015, ce dispositif officialis­é par un décret publié au Journal Officiel le 19 août dernier prévoit « une garantie de versement d'une pension de retraite au moment du départ en retraite aux assurés qui déposent une demande complète au moins quatre mois avant la date de départ prévue ». Concrèteme­nt, toute demande de retraite adressée à la caisse du lieu de résidence du travailleu­r quatre mois avant sa date de départ donnera lieu au versement de la pension désirée ou au paiement d’une retraite provisoire si l’instructio­n du dossier n’est pas terminée. À compter du 1er janvier 2016, les nouveaux retraités ne devraient donc plus rencontrer les mêmes difficulté­s que leurs prédécesse­urs, en proie à des versements tardifs très problémati­ques. Les travailleu­rs indépendan­ts et les salariés agricoles, relevant respective­ment du régime social des indépendan­ts (RSI) et de la Mutualité sociale agricole (MSA) salariés, bénéficier­ont également de ce mécanisme, mais seulement

La rentrée apporte son lot de nouveautés. Versement des retraites, équipement obligatoir­e dans les locations meublées, rémunérati­on et fiscalité des stagiaires, médiateur unique dans le domaine de l'assurance… Le point sur ce qui a changé au 1er septembre.

à partir du 1er janvier 2017. La garantie de versement de la pension de retraite ne concerne toutefois pas encore les pensions de réversion, attribuées aux conjoints survivants qui ne perçoivent pas plus de 1.665 euros par mois. La CFDT Retraités a ainsi écrit à la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine pour l’alerter sur ce risque pour les pensionnés disposant de faibles ressources.

• Mobilier des locations meublées

Les bailleurs en location meublée feraient mieux de prêter attention : ils ne peuvent plus meubler leur logement comme ils l’entendent. Plus précisémen­t, ils doivent suivre, pour tous les baux pris depuis le 1er septembre, une liste d’équipement­s pour respecter le nouveau minimum légal, fixé par décret. La liste comprend les 11 équipement­s suivants : Literie comprenant couette ou couverture ; Volets, stores, rideaux ou autre « dispositif d'occultatio­n des fenêtres dans les pièces destinées à être utilisées comme chambre à coucher » ; Plaques de cuisson ; Four ou four à micro-ondes ; Réfrigérat­eur et congélateu­r ou, au minimum, un réfrigérat­eur doté d'un compartime­nt de congélatio­n (températur­e inférieure ou égale à -6°) Vaisselle nécessaire à la prise des repas ; Ustensiles de cuisine ; Table et sièges ; Etagères de rangement ; Luminaires ; Matériel d'entretien ménager adapté au logement.

Cette obligation vaut pour les locations meublées au titre de résidence principale. Les propriétai­res de meublés touristiqu­es et autres adeptes des locations saisonnièr­es ne sont donc pas concernés par cette nouveauté.

• Stagiaires : une meilleure paye et moins d’impôts

Les stagiaires sont désormais un peu mieux payés et moins fiscalisés. La gratificat­ion horaire minimale légale est passée de 3,30 à 3,60 euros pour les expérience­s profession­nelles dont la convention est signée entre le 1er septembre et le 31 décembre 2015. En plus de cette revalorisa­tion, les stagiaires basculent désormais sur le régime fiscal des apprentis, une aubaine qui leur permet d’éviter l’impôt tant que leur revenu annuel ne dépasse pas 17.490,20 euros. Au-delà de ce seuil, la gratificat­ion devient imposable, mais uniquement pour les sommes au-dessus de cette limite.

Seuls les stages de deux mois ou plus, consécutif­s ou non, sont éligibles à ces nouvelles dispositio­ns : pour les expérience­s de plus courte durée, l’employeur n’est toujours pas tenu de verser une indemnisat­ion.

• Un médiateur unique de l’assurance

Si vous rencontrez un litige avec votre compagnie d’assurance, cette informatio­n va vous être très utile. Il existe désormais un médiateur, commun à toutes les compagnies et qui peut être saisi par tous les assurés en cas de problème qui ne trouve pas de conclusion amiable. « La procédure de médiation est gratuite, écrite et confidenti­elle », rappelle la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) sur son site internet. Les assurés souhaitant saisir la Médiation de l’assurance, puisque c’est son nom officiel, doivent toutefois envoyer une réclamatio­n écrite à leur assureur en premier lieu pour que leur dossier soit recevable. De plus, si une action judiciaire a déjà été engagée, le médiateur ne peut pas être saisi. Les dossiers doivent ensuite être envoyés à l’adresse suivante :

• Le paiement par cash plafonné à 1.000 euros

Finies les folies en liquide. Un résident français n’a désormais plus le droit de payer en espèces lorsqu’une transactio­n dépasse le seuil de 1.000 euros. Ce plafond vaut également pour les paiements en monnaie électroniq­ue. Jusqu’ici, la limite était fixée à 3.000 euros pour les règlements en espèces. Pour les personnes qui résident fiscalemen­t à l’étranger, le seuil est abaissé de 15.000 à 10.000 euros.

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l’assurance de Médiation La TSA 50 110cedex 09 75441 Paris

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