Savoir rebondir
En rugby, le rebond passe souvent par l’investissement au combat, la bataille du sol et l’appétence aux duels. Entre deux clubs marqués par les échecs du week-end dernier, ce Clermont - Brive commencera donc là. Devant, au près, au ras, dans la capacité à dominer physiquement l’adversaire, à le marquer pour trouver de l’avancée sur les premiers mouvements et ouvrir des espaces. « Annoncer qu’on va s’envoyer dans le combat, ce n’est pas franchement un scoop ! Tout commence toujours là, chaque week-end, qu’importe le contexte. Et il faudra qu’on propose un comportement tout autre que la semaine dernière », pestait encore Azéma cette semaine.
Dans ce contexte, deux scénarios : soit les Clermontois retrouvent un peu de cet appétit qu’ils oubliaient dans leurs bagages, la semaine dernière, au moment de prendre la route de La Rochelle, et la qualité intrinsèque du champion en titre devrait alors faire la différence. Soit les Brivistes, au pied du mur, parviennent à endiguer les Auvergnats dans le combat et ils auront leurs chances dans ce match. Simpliste ? Même pas. Il suffit de regarder la rencontre de la saison dernière, à Marcel-Michelin.
Pris dans un contexte de confiance à son sommet, les Auvergnats en avaient oublié de combattre. Et s’étaient alors fait surprendre par des Brivistes enthousiastes et enthousiasmants, gagnant la majorité des duels et alors euphoriques dans leur jeu de ligne. « Nous avions la chance que Clermont ne soit pas en éveil après sa qualification européenne, relativise Nicolas Godignon. Ils ne seront pas surpris cette saison. Nous avons tendance, en ce moment, à rencontrer des équipes sous pression. Les Clermontois sont toujours performants lorsqu’ils sont dans cette situation. » Et le défi des Brivistes n’en sera que plus grand.