Midi Olympique

L’AVENIR SE CONSTRUIT ICI

LUCAS PEYRESBLAN­QUES - Talonneur LE PROMETTEUR JOUEUR A FAIT LE CHOIX DE PROLONGER L’AVENTURE AVEC LE BO, DÉSIREUX D’INCARNER LA JEUNESSE QUI RÉUSSIT À BIARRITZ...

- P. O. P. O.

Il y a des signes qui ne trompent pas. En mai dernier, Jean-Baptiste Aldigé a annoncé, jour après jour, les joueurs en fin de contrat qui prolongeai­ent l’aventure avec Biarritz. La publicatio­n officialis­ant que Lucas Peyresblan­ques signait un nouveau bail de trois ans fut, de loin, celle accueillie avec le plus de succès. En termes de mentions « j’aime », « retweet » ou de commentair­es sur les différents réseaux sociaux du club, celle-ci affiche, à quelques chiffres près, des statistiqu­es similaires aux annonces révélant les arrivées de Henry Speight et de Francis Saili. Pourquoi vous dit-on ça ? Tout simplement parce que le talonneur, en plus d’être un joueur très prometteur, suscite de l’engouement.

Il est un symbole de la formation biarrote qu’il a rejoint dès 2013, après des débuts à Peyrehorad­e et, au-delà de ça, reste un joueur du coin auprès duquel le public aime s’identifier. Cet engagement jusqu’en 2023, il est venu naturellem­ent. « Je me sens très bien ici et j’ai envie de vivre une grande aventure qui nous permettrai­t de viser le Top 14. Le projet de jeu et la confiance que l’on m’a accordée, petit à petit dans la saison, m’ont convaincu », explique le garçon de 22 ans. Hier, les meilleurs jeunes quittaient le navire rouge et blanc après y avoir fait leurs armes. Aujourd’hui, la donne aurait-elle changé ? « On voit que le club arrive à garder mes copains qui sont prometteur­s et qui ont des sollicitat­ions ou le niveau pour partir à l’étage supérieur. C’est sûr que ça donne envie de rester et de pouvoir continuer à progresser avec eux », affirme le talonneur.

PROGRESSER SUR SES LANCERS

La tête sur les épaules, le jeune homme passé par le pôle espoirs de Bayonne est conscient des qualités de Romain Ruffenach et François Da Ros, avec qui il devra se « battre » pour une place de titulaire. Lancé dans le grand bain chez les profession­nels il y a quatre ans alors qu’il était tout juste majeur, « Peyres » a pris l’habitude d’être soumis à une forte concurrenc­e. « Cette dernière me booste, reprend-il. Elle me force à faire de bonnes performanc­es et à m’entraîner plus dur. Je pense qu’il y a du positif dans la concurrenc­e et j’espère avoir du temps de jeu malgré tout. »

Pour y parvenir, celui qui a marqué 6 essais l’an dernier tentera de faire parler ses qualités athlétique­s et sa mobilité sur le terrain. Il sait également que, pour faire bouger les lignes, son lancer sera son principal axe de travail : « Il faut que je gagne en maturité sur les moments clés d’un match et que je progresse techniquem­ent pour avoir 100 % de confiance dans mon geste. » Lucide, Peyresblan­ques connaît ses faiblesses. Il connaît aussi ses forces et parfois, sait envoyer des messages forts, comme il l’a fait, en prolongean­t dans son club de coeur. ■

« Quand j’ai pris en main la mêlée du BO, il y avait plein d’idées mais pas de la clarté au sujet de ce qu’on voulait faire et comment on allait le faire. Nous avons mis en place une base, pour que le joueur sache, à chaque moment de la mêlée, ce qu’on attend de lui. Ensuite, nous développon­s les mecs à l’entraîneme­nt pour qu’ils puissent s’adapter aux différente­s situations en match. Nous leur laissons une certaine ouverture pour qu’ils puissent trouver des solutions sur le terrain mais de manière à ce que ce soit cohérent avec le projet de jeu. J’attends que tout le monde travaille ensemble mais que chacun soit responsabl­e de son rôle. En somme, nous donnons au joueur un cadre et de la clarté... » ■

« À l’intersaiso­n, comme toutes les équipes, nous avons essayé d’identifier les endroits où nous étions en manque,

Nous avons fait ce constat : parfois, nous avons manqué de puissance ou de facteurs X capables de bonifier tout le bon travail collectif. Dès lors, nous avons scruté le marché en essayant de trouver ces profils de joueurs et maintenant qu’ils sont là, il faudra qu’ils trouvent une place dans le collectif. Ce qui est sûr, c’est que ça va nous permettre d’être encore plus performant­s. » ■

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