BON ANNIVERSAIRE, JMB !
Pour fêter l’anniversaire du premier Grand Prix de Jean-michel Bayle, je suis retourné à Magny-cours avec une Honda RS 250.
Et me revoilà sur le circuit de MagnyCours, 25 ans après l’unique Grand Prix de France disputé ici et, comme Jean-michel Bayle, je chevauche une Honda 250 RS. Certes, elle n’est pas de 1992 et il ne s’agit pas de rouler en Grands Prix mais l’idée est bien de commémorer les débuts du « Kid de Manosque » dans le Continental Circus. La catégorie dans laquelle je me suis inscrit c’est la « Klass GP Ipone » , un championnat sur trois courses organisé par Jérôme Krebs qui nous explique tout : « L’idée, c’est de rassembler les amoureux du deux-temps et de remettre ces machines sur piste. Il y a beaucoup de gens qui aiment le deux-temps en France mais jusqu’à l’année dernière, contrairement à l’italie ou à l’allemagne, il n’y avait pas de course dans l’hexagone où ils pouvaient se retrouver. C’est dans cet esprit qu’on a monté notre premier événement à Magny-cours en juin dernier. Le but, c’était certes un peu de compétition mais surtout, de la convivialité et de l’entraide pour bien resserrer les liens du réseau deux-temps en France. Et vu que ça a marché au-delà de nos espérances, on remet ça. » La première épreuve a eu lieu durant la Sunday Ride Classic avec une cinquantaine de participants et pour cette deuxième manche, on doit être une quarantaine. Ah oui, ce que n’a pas dit Jérôme, c’est que la catégorie est aussi ouverte aux 125 compétition-clients et aux 250 Sport-production comme les Suzuki RGV 250. Et ça se passe très bien. Dès le jeudi, les deux courses se déroulant le samedi, me voilà directement confronté aux chronos. Je me dis que je vais me faire quelques tours tranquilles pour me mettre la moto en main et redécouvrir le circuit. Surprise, me voilà crédité du 13e temps, sans forcer. Confiant, je pars pour améliorer en deuxième séance.
J’ai un embrayage... mais à la maison !
Sauf que la pluie se met à tomber (et certains pilotes aussi) et que la séance est interrompue au bout de 5 minutes… Le soleil revient et le soir, tout le monde se retrouve sous la tente Ipone autour de délicieuses Flammenkueche offertes par l’organisateur avec les boissons. Comme le dit si bien Jérôme, l’ambiance est très conviviale et c’est au moins aussi important que de se tirer la bourre sur la piste ! Le lendemain, je prends donc la 13e place sur la grille de départ et ça ne va pas me porter bonheur puisque je grille mon embrayage dans le tour de chauffe. La poisse. Évidemment, j’en ai un de rechange... mais à la maison ! Pour la 2e manche, c’est donc des tribunes que je verrai Guy Bertin s’imposer sur une Aprilia RS 250 ex- Guintoli. Du coup, je vais remettre ça pour la dernière manche qui va se disputer sur le circuit d’alès en octobre et là, j’aurai un embrayage neuf ! (Klass GP Ipone sur Facebook)