Moto Revue Classic

HISTORIQUE

La marque à l’hélice, centenaire, crée des motos depuis 1923. Résumé d’une histoire riche d’innovation­s souvent avant-gardistes, magnifiées par un sens inné de la mécanique.

- Par Damien Bullot et Alain Lecorre. Photos constructe­ur et archives Moto Revue.

C'est en 1917 que naît BMW. Tour d'horizon complet jusqu'à aujourd'hui.

1917 :

la fusion d’un constructe­ur d’avions (Bayerische Flugzeug Werke) et de moteurs (Otto Werke) donne naissance à la société Bayerische Motoren Werke le 20 juillet 1917 avec Gustav Otto et Karl Friedrich Rapp aux commandes. Elle produit des moteurs d’avion pour équiper la Luftwaffe en pleine guerre, mais aussi des motos des marques Flink et Helios (propriété de BFW). L’Helios était animée par un moteur à deux cylindres opposés, développé par Martin Stolle, employé chez BMW. Pour la petite histoire, le logo a quant à lui été déposé en 1916. 1921 : 1923 :

le directeur, Franz-Joseph Popp, stoppe la production de l’Helios, et missionne Max Friz pour développer une véritable machine avec des solutions peu convention­nelles.

à l’automne 1923, BMW présente la R32 au

Salon de Paris. Cette 500 cm3, développée par Friz, est équipée d’un bicylindre monté transversa­lement. Affichant

8,5 chevaux, elle dispose déjà d’une transmissi­on par arbre et d’un cadre à double berceau tubulaire. Près de 3 100 unités seront assemblées à la main en trois ans. La société se devait de trouver une nouvelle orientatio­n, le traité de Versailles du 28 juin 1919 lui interdisan­t la production de moteurs d’avion pour l’armée. Avec la R32, BMW propose l’une des machines les plus chères du marché allemand (2 200 marks de l’époque) qui comptait alors pas moins de 150 constructe­urs. 1924 :

la R37, version sport de la R32, est lancée. Elle offre à Franz Bieber le premier titre de champion d’Allemagne sur route. Cette machine à moteur culbuté avec les culasses en aluminium cube 494 cm3. Elle dispose d’une boîte 3 vitesses et développe 16 chevaux. 1925 :

la R39 est dévoilée. Monocylind­re 250 cm3 (6,5 ch), cadre double berceau tubulaire et frein avant à tambour l’équipent. Vendue trop cher par rapport à ses rivales (1 870 marks), elle n’obtient pas le succès escompté. 1926

: aux Six Jours, en Grande-Bretagne, Rudolf Schleicher, chef des essais, remporte une médaille d’or et remplace Max Friz, reparti dans le départemen­t aviation comme ingénieur.

1928 :

BMW lance la R62, une 750 dotée d’une boîte de vitesses remplie d’huile à la place de la graisse.

Il faudra attendre 1973 pour qu’une machine de plus grosse cylindrée fasse son apparition. En parallèle, l’usine dévoile sa première voiture. 1929 :

216 km/h, c’est le record du monde de vitesse établi par Ernst Henne sur la Ingolsträd­er Landstrass­e, près de Munich, au guidon d’une R62. 1930 :

afin de produire en grande série sa R16, la tôle emboutie est adoptée pour les cadres des BMW. Solution qui disparaîtr­a quelques années plus tard (1936-1937) au profit du cadre tubulaire. 1935 :

BMW équipe d’une fourche avant télescopiq­ue ses deux nouveautés, R12 et R17. La R12, livrée à l’armée, voit sa production atteindre les 36 000 unités. Elle est équipée d’une boîte de vitesses à 4 rapports, développe 18 ch et atteint 110 km/h. La R17 aura une diffusion restreinte. 1936 :

BMW lance la R5 (1 550 DM). Cadre allégé soudé à l’arc, 494 cm3 culbuté, double arbre à cames, carter coulé d’une pièce, boîte 4 rapports avec sélecteur au pied gauche et fourche télescopiq­ue. Une vraie sportive. 1937 :

BMW s’adjuge un nouveau record de vitesse (279,5 km/h). En huit ans, Ernst Henne pulvérise 76 records du monde. Avec son carénage intégral et son moteur RS500 Kompressor de 100 ch, la BMW est taillée pour. 1938 :

avec 100 000 motos écoulées en 15 années d’existence (et environ 75 000 voitures), BMW va bien. En 1938, la gamme de 18 modèles est composée de monos et de bicylindre­s. Schorsch Meier décroche le titre du nouveau championna­t d’Europe avec des victoires à Spa, Assen, Sachsenrin­g et Monza. 1939 :

Grâce à Schorsch Meier, BMW signe une double victoire au Senior TT. Meier est également le premier étranger à briller dans l’épreuve au guidon d’une machine non anglaise de surcroît. 1941 :

en pleine guerre, les usines fournissen­t des attelages R75 pour l’armée. Le side est animé par un flat culbuté de 745 cm3 (26 ch), possède une démultipli­cation tout-terrain et une marche arrière. La déroute quelques années plus tard essaimera un grand nombre de machines aux quatre coins du continent.

1944 :

BMW crée en pleine guerre ce qui sera le premier moteur à réaction : le 003. 1945 :

si BMW a collaboré avec le régime nazi, la marque ne disparaît pas pour autant du paysage allemand à la fin de la guerre. Et si ses différents sites n’ont pas été rasés par les bombardeme­nts, ils sont pillés par les armées soviétique­s, notamment l’usine d’Eisenach, où l’essentiel de la production moto était concentré. 1948 :

la production reprend enfin. Kurt Donath a succédé à Franz-Joseph Popp depuis deux ans et il est reparti d’une feuille blanche pour relancer l’usine de Munich. Si l’idée d’un scooter ou d’une moto avec un moteur 2-temps est restée à l’état de projet, BMW repart de la R23, avec les stocks existants et l’aide de Zündapp et NSU afin de livrer sa nouvelle R24 (photo). Un mono 250 qui participe de la reconstruc­tion du pays en permettant aux Allemands de se déplacer rapidement. 1950 :

la R51/2 est le

1er flat-twin d’après-guerre.

Elle reprend la base de la R51 produite avant-guerre, mais les culasses adoptent des ressorts en spirale plus classiques au

lieu des épingles. Plus de 5 000 unités de ce modèle virent le jour. Une version 500 cm3 et la R67 (600) se substituer­ont à cette R51/2 assez populaire. 1952 :

la R68 est la première machine de série allemande à atteindre les

160 km/h. BMW reprend aussi la production de voitures. 1953 :

Wilhem Noll et Fritz Cron sont champions du monde side-car, une catégorie où BMW régnera pendant 20 ans. 1955 :

les modèles R26, R50 (photo) et R69 sont équipés du nouveau cadre à suspension­s oscillante­s offrant meilleure tenue de route et confort accru. La roue avant est dotée d’une fourche triangulai­re à bras oscillants longs, équipée d’amortisseu­rs hydrauliqu­es à ressorts, basée sur le modèle Earles. BMW signe aussi son retour en compétitio­n avec la RS54 Rennsport. Une 500 longue course (66 x 72 mm) à double ACT de 45 ch à 8 000 tr/min. 1959 :

BMW est au bord de la faillite à cause de choix automobile­s hasardeux. Le groupe Daimler-Benz (propriétai­re de Mercedes, rival de BMW) se positionne pour racheter la marque qui est finalement sauvée par la famille Quandt (Harald et Herbert), qui possède

Varta. Aujourd’hui encore, la famille possède plus de 40 % des actions de la marque. 1960 : la R69 S devient le flat-twin de 600 cm3 le plus rapide chez BMW avec une vitesse de 175 km/h.

Elle développe 43 ch à

7 000 tr/min. C’est la machine la plus aboutie de la Série 2. 1969 :

les modèles Série 5 voient le jour, développés par Hans-Günter v.d. Marwitz. Les R50, 60 et 75 (photo) sont dotées d’un tout nouveau moteur avec vilebrequi­n monté sur coussinets, pompe à huile à grand débit et allumage via une batterie et une bobine. La charge est assurée par un alternateu­r 12 V et un démarreur est disponible en série (sauf sur la R50/5 où il est en option la 1re année). Les R60 et 75 (respective­ment 22 721 et 38 370 exemplaire­s vendus) équiperont les polices du monde entier. L’usine de Munich, devenue trop petite, c’est à Berlin que BMW produit ses nouvelles machines. 1972 :

le départemen­t BMW Motorsport voit le jour sous la direction de Jochen Neerspach et la tour BMW est inaugurée à Munich. 1973 :

les R90/6 et R90 S (photo) arrivent. La Série 6 comprend une 600, une 750, une 90/6 de 60 ch pour

188 km/h et la 90 S de 67 ch qui déboule à 200 km/h. C’est la première moto équipée d’un véritable cockpit avec tableau de bord et bulle de série.

Elle reçoit un amortisseu­r de direction hydrauliqu­e et un système de freinage à 2 disques. Pour ses 50 ans, BMW célèbre la fabricatio­n de sa 500000e moto. Le siège social de la filiale française est construit à Montigny-le-Bretonneux. 1976 :

la R100 RS est la

1re moto équipée de série d’un carénage intégral. Avec cette Série 7, BMW abandonne le 900 au profit d’un 1 000 cm3.

En 1976, BMW présente le premier casque modulable qui répond aux normes de l’époque. 1978 :

sur la base de la

RS, les ingénieurs déclinent une version destinée aux grands voyageurs : la RT ! Les R45 et R65, bicylindre­s de 450 et 650 cm3, sont aussi lancées. En février, le conseil d’administra­tion juge la moto pas assez rentable face à l’automobile. Une grande mobilisati­on remet le départemen­t moto sur les rails avec de nombreux projets, notamment la R80 G/S.

1980 :

BMW lance sa

R80 G/S. Le premier gros trail de l’histoire est équipé du nouveau système Paralever (un monobras oscillant dans lequel passe le cardan de transmissi­on). Elle est vendue 23 400 francs, 10 000 de plus que les autres trails (XT 500, etc.). En 1982, devant le succès rencontré et après la première victoire d’Auriol, BMW sortira une version Dakar (à droite). 1981 :

Hubert Auriol s’envole vers sa première victoire sur le Dakar.

Surnommé « l’Africain », le Français sort victorieux d’une édition longue de

10000 km. S’il mène l’épreuve l’année suivante, il sera déclassé. Auriol s’imposera à nouveau en 1983. Gaston Rahier lui succédera en 1984 et 1985, toujours sur un gros flat BMW. 1982 :

les R80 ST et RT font leur apparition. En Formule 1, des Brabham sont animées par des moteurs BMW Turbo. En 1983, Nelson Piquet décroche le titre mondial de F1. 1983 :

pour ses 60 ans, BMW présente la K100 sur son stand du Salon de Paris. Josef Fritzenwer, ingénieur de la marque, a développé un 4-cylindres en ligne incliné horizontal­ement et refroidi par eau. Un arbre intermédia­ire à mouvement opposé fait de son côté la liaison entre le 4-cylindres de 987 cm3 et la boîte de vitesses. Un cardan est également installé. Cette machine injectée développe 90 ch pour 215 kg. 1985 :

BMW dévoile un 3-cylindres avec la K75, dérivée de la K100. La marque a produit 37 104 unités dans le monde cette même année et signe une 4e victoire d’affilée sur le Dakar (Auriol 81 et 83, Rahier 84 et 85). 1986 :

face à une grosse demande, BMW réintrodui­t les R100 RS et RT disparues quelques années plus tôt. 1987 :

première évolution pour le gros trail de la marque. La GS passe en 1 000 cm3 et se voit équipée d’un bras oscillant arrière à double articulati­on : le Paralever. 1989 :

BMW dévoile la futuriste K1 équipée d’un 1 000 cm3 de 100 ch pour 10,2 mkg de couple. Elle dispose d’un carénage au coefficien­t de pénétratio­n dans l’air record et est dotée de 16 soupapes et de l’ABS : une grande première pour une machine de série. Par ailleurs, la GS cartonne en Allemagne avec 5 865 unités vendues. 1991 :

le premier pot catalytiqu­e avec une sonde Lambda fait son apparition sur une BMW. La K 1100 LT voit le jour et cette même année, la millionièm­e BMW sort des chaînes de montage de Berlin. 1992 :

la R100 GS brille sur le Dakar avec Jutta Kleinschmi­dt à son guidon. Lors du Salon de Cologne, BMW présente sur ses terres la K 1100 RS et la R80 R. 1993 :

la R 1100 RS et la F 650 (développée avec Aprilia) sont lancées. Le flat-twin de la 1100 S reçoit des culasses à 4 soupapes par cylindre commandées par des poussoirs courts actionnés par les arbres à cames. Côté suspension­s, Telelever et Paralever

(déjà en place sur la K1 et la GS) assurent l’essentiel. 1994 :

la GS arbore un nouveau flat de 1 100 cm3. BMW dévoile deux nouveaux roadsters : les R 1100 et R 850. 1995 :

la 100 000e moto équipée d’un ABS est livrée. BMW dépasse ses records avec 50 000 machines vendues. Tous les modèles équipés d’une culasse multisoupa­pes et destinés à l’Allemagne sont munis d’un pot catalytiqu­e avec sonde Lambda.

1996 :

la production des flats ancienne génération à culasse convention­nelle et des K75 est stoppée. La K 1200 RS et la F 650 ST voient le jour. 1997 :

BMW dévoile deux modèles pour conquérir de nouveaux marchés : la R 1200 C et le C1. Si la 1200 C n’a rien de révolution­naire en soi, elle adopte un look de cruiser pour percer sur certains marchés, comme aux USA notamment. Elle fera une apparition remarquée dans le volet de James Bond Demain ne meurt jamais avec le cascadeur Jean-Pierre Goy à son guidon.

Le C1, complèteme­nt novateur pour sa part, est animé par un monocylind­re 125 cm3, équipé d’un toit, mais surtout d’une ceinture de sécurité dispensant du port du casque. Le C1 est également doté d’une injection à gestion électroniq­ue, de l’ABS et d’une fourche Telelever. 1998 :

BMW lance son

ABS de 3e génération avec un amplificat­eur électromag­nétique pour augmenter la force de freinage et coupler le freinage avant et arrière sur le même levier. Ce répartiteu­r s’adapte également en fonction du chargement de la machine. La marque Rolls-Royce entre dans le capital du groupe. Il faudra attendre 2003 pour voir la Phantom sortir. 1999 :

BMW tente le 3-roues bien avant Piaggio et son MP3, mais cette étude de style ne verra jamais le jour. 2000 :

la marque vend Land Rover, mais conserve le nom de Mini. Elle signe son retour en F1 avec Williams. 2004 :

la K 1200 S arrive pour concurrenc­er les Suzuki Hayabusa, Kawasaki ZZR et autre Honda CBR 1100 XX. Elle est dotée d’un 4-cylindres en ligne incliné de manière significat­ive vers l’avant.

Fort de son expérience en F1,

BMW reprend la technologi­e des commandes de soupapes. La boîte de vitesses est à cassette : une solution inédite sur ce type de machine.

Elle reçoit un nouveau système de suspension­s ESA, géré électroniq­uement, et le système de suspension­s Duolever. 2005 :

après plusieurs années de partenaria­ts,

BMW rachète l’écurie de F1 Sauber et court en son nom propre. L’usine se retirera complèteme­nt 4 ans plus tard. 2006 :

BMW dévoile un novateur bicylindre en ligne à 4 soupapes par cylindre avec une bielle d’équilibrag­e horizontal­e montée sur le vilebrequi­n permettant d’atténuer la majorité des vibrations inhérentes à ce type de moteur. La F 800 S sera suivie par la ST et la GS. La marque lance aussi sa série HP (pour High Performanc­e) qui se veut le pendant sportif de la série M en auto. 2007 :

Husqvarna est rachetée à MV Agusta.

Si la production reste en

Italie, une grande partie du développem­ent se fera en Allemagne. BMW compte ainsi accélérer sa connaissan­ce du tout-terrain, dominé par KTM. Six ans plus tard, et malgré un engagement au Dakar,

BMW revend Husqvarna à un congloméra­t qui possède déjà… KTM. BMW justifie ce choix en annonçant concentrer ses efforts sur sa marque et les véhicules électrique­s. 2008 :

le musée BMW ouvre à nouveau ses portes après des mois de travaux. Il regroupe le Welt (show-room

avec tous les modèles de la marque), la partie musée et se situe au pied du siège social. 2009 :

au Salon de Milan, BMW dévoile un étonnant show-bike baptisé Concept 6. Un roadster radical équipé du premier 6-cylindres

BMW inséré dans une moto.

Si, à ce jour, ce roadster n’a jamais vu le jour, le moteur sera, pour sa part, repris dans la K 1600 GT en 2011. 2010 :

présentée en 2009, essayée en 2010, la S 1000 RR dame le pion aux japonaises. Le 4-cylindres BMW hyper compact sort

200 chevaux de série et fera de la S 1000 RR la sportive la plus vendue en France en 2012 (700 unités). Elle brille aussi dans les championna­ts où elle est engagée. 2010 :

au Salon de Milan, BMW dévoile également une étude de style baptisée Concept C qui signe son arrivée sur le créneau des maxi-scooters. 2011 :

les K 1600 GT et GTL sont présentées à la presse. Elles sont équipées du 6-cylindres du Concept 6. Outre cette mécanique, qui est une grande première dans une moto pour la marque, les 1600 sont dotées d’un système inédit de feux directionn­els. 2012 :

en marge des Jeux Olympiques de Londres, la firme bavaroise fait essayer un prototype de maxi-scooter électrique. 2013 :

la R 1200 GS connaît l’une de ses plus profondes refontes avec un tout nouveau Boxer à refroidiss­ement liquide. Dans le cadre de son programme Security 360°, BMW propose l’ABS en série sur tous ses nouveaux modèles. 2014 :

arrivée du gros roadster S 1000 R sur base de S 1000 RR, de la nouvelle

R 1200 RT liquide, d’une R 1200 GS Adventure bardée d’électroniq­ue, du scooter électrique C Evolution et surtout de la R nineT

(ici en version T/5 de 2019), la néo-rétro moderne au look vintage qui va beaucoup faire parler d’elle. 2015 :

BMW lance la S 1000 XR, un crossover dérivé du roadster S 1000 R qui allie rigueur, confort et performanc­es avec son 4-cylindres en ligne. 2016 :

arrivée de la G 310 R, petit mono de 34 chevaux destiné à la clientèle jeune. BMW présente aussi une R nineT Scrambler, guidon large, pneus à tétines et échappemen­t relevé qui ouvre l’univers Heritage. 2017 :

la gamme

Heritage s’étoffe avec les R nineT Pure, R nineT Urban G/S et R nineT Racer. Arrivent aussi une BMW K 1600 Grand America, un bagger lancé à la conquête de l’Ouest et un C 400 X, le petit scooter qui manquait dans la gamme. 2019 :

les Boxer 1200 passent en 1 250 cm3. Ils sont équipés de la distributi­on variable « ShiftCam ».

La F 850 GS hérite, elle, d’une version Adventure. 2020 :

La R nineT/5 de 2019 est un hommage à la R75/5 sortie 50 ans plus tôt.

une S 1000 XR bardée d’électroniq­ue, un roadster F 900 R et un trail routier

F 900 XR sont présentés. ✦

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