Aprilia RSV4 Factory AVEC MAESTRIA
Ă 300 km/h • 217 ch* – 12,3 mkg* • 199 kg tous pleins faits* / 23 999 €
Mais pourquoi l’Aprilia RSV4 Factory termine-t-elle devant toutes ces si bonnes autres machines ? Depuis 2009, cette moto a sans cesse su évoluer suivant la trajectoire amorcée dès son arrivée sur la planète hypersport, exploitant son atout numéro 1 qui était et demeure encore aujourd’hui sa faculté à mettre à l’aise et en confiance son pilote de façon immédiate. Cela débute par une ergonomie quasiment idéale grâce à laquelle tout un chacun se trouve instantanément bien installé pour aller défier la pendule. Le pilote de la RSV4 découvre un environnement tellement convivial qu’il n’a alors pas une seule dépense d’attention à lui consacrer lorsqu’il s’élance en piste.
Avec 851 mm de hauteur de selle, la RSV4 nous perche effectivement très en hauteur mais entre son réservoir bas, son assise avancée et ses repose-pieds positionnés à bonne distance, on saisit immédiatement les possibilités de mouvements de corps qu’il sera possible d’exécuter à bord. Jusqu’avant le millésime 2015 (année du passage à 200 ch), la RSV4 accusait un certain retard de puissance sur ses concurrentes et, pourtant, elle les tenait toujours sous pression au chrono. Signe d’un équilibre particulièrement brillant, d’une genèse intelligente et qui, à défaut de lui avoir ouvert une voie royale vers les scores de vente, aura su faire d’elle un outil toujours plus efficace.
La RSV4 Factory a affronté notre test sur son mode actif de suspensions le plus sportif
(Active Track Slick). Ferme, rigide, elle manifeste instantanément de la réactivité, se plaçant parfaitement là où on souhaite l’engager.
Elle répond à tous les ordres, que ceux-ci viennent des appuis guidon, des appuis repose-pieds, d’un mouvement de bassin, comme d’une rotation de buste. On attaque la piste de Dijon-Prenois immédiatement par des enchaînements rapides et quelque peu bosselés. Si on la sent d’abord un poil nerveuse sur les irrégularités, le tour suivant, avec la vitesse et la précision qu’elle autorise, on les avale finalement sans les craindre. Sous la