Moto Verte

neels theric en 8 questions

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Ton premier enduro ? « En 2012 à Privas, une course de ligue au guidon d’une 50 HM. C’était une belle épreuve sous le soleil, mais avec de sacrées grimpettes ! Je termine 3e de ma catégorie avec la boucle arrière de ma moto arrachée. Mon père m’a dit : “Si tu termines cette course, alors tu seras prêt pour les autres !” » Ta course la plus galère?

« Championna­t de France à Saint-palais en 2013, au pays Basque, en 50. Il pleuvait énormément et je ne montais nulle part avec ma petite moto (NDR : Neels mesurait déjà 1,85 m)… Mon père me faisait l’assistance et nous faisions un embrayage par CH ! Il m’avait mis des disques dans ma sacoche avec de petits crochets pour extraire ceux du fond et un téléphone, au cas où. Le pire, c’est que je m’en suis servi… »

Ta plus belle course?

« Le Luc en 2017, en championna­t de France Espoir. Je gagne le samedi avec dix secondes de pénalités pour ne pas avoir démarré le matin. C’était une course parfaite devant mes amis et ma famille. »

Tes trois motos de coeur ?

« Ma première moto de course, la HM 50 sur laquelle mon père travaillai­t jour et nuit. Mon Honda Dax avec lequel je suis allé tous les jours à l’école de 14 ans à 16 ans et ma Honda 125 CRM, ma “première vraie moto” pour tous les jours. Elle marchait super bien pour une 125, je faisais le holeshot tous les matins au feu rouge devant le lycée ! »

Les pilotes qui t’ont inspiré? Tes héros dans la moto?

« Je n’ai pas de pilote favori en particulie­r… Quand je suis arrivé en enduro, j’ai pris exemple sur Antoine Méo, Christophe Nambotin, Pela Renet qui étaient des références et le sont toujours à mon avis. »

Ton concurrent le plus coriace?

« Quand j’étais plus jeune, en 125, sur les enduros de ligue, je me battais chaque fois avec mon pote Tom Pellerey. Chaque course était très serrée. »

Plus belle rencontre liée à l’enduro ?

« Notre entraîneur national, Pierre-marie Castella avec qui je m’entraîne chaque hiver et qui a toujours de bons conseils et une bonne analyse du sport. C’est la voix de la sagesse ! » (rires)

Un regret ou quelque chose que tu ferais différemme­nt si tu pouvais refaire le chemin à l’envers ?

« Ne pas avoir couru en motocross étant jeune, ce qui explique mon manque d’agressivit­é. Mon père n’aimait pas l’ambiance du cross où les parents se prennent un peu la tête et je suis parti sur le vélo. Mais en enduro aujourd’hui, y compris en Superendur­o où il faut passer des doubles sur des troncs, les crossmen sont nettement à leur avantage. »

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