MX Magazine

Le journal de Livy

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Ces dernières semaines ont été animées par le championna­t de France Féminin avec les trois dernières épreuves de l’année. Cela tombait en plein milieu d’un long break dans le calendrier du Mondial après l’épreuve d’ernée et le prochain round prévu à Loket. J’ai profité de ces trois courses tricolores pour décrocher un nouveau titre National une épreuve avant la fin. C’était sur le circuit d’iffendic où nous roulions en même temps qu’une manche du Mondial de side-car. C’est toujours sympa et impression­nant de les regarder rouler, même si cela ne donne pas forcément de bonnes conditions de course pour nous avec un circuit détruit et glissant. J’étais contente de décrocher ce nouveau titre une course avant la fin du championna­t. Cela m’a permis de gérer la finale à St-pierre-d’albigny (73) et de rouler libérée sans prendre trop de risques en vue de la prochaine épreuve du Mondial à Loket qui arrivait le week-end suivant. Nous avons eu des conditions particuliè­res avec un petit circuit assez loin de ce que l’on va retrouver à Loket, mais cela permet quand même d’enchaîner les départs, de prendre le rythme et d’affiner les derniers réglages de ma moto de GP. En conditions de course, on voit toujours plus de choses. Surtout que Jessie Joineau a mis du gaz et m’a contraint à ne pas relâcher la pression. Ce n’était pas un rythme de GP, mais on s’en approchait quand même. Je tenais également à rester invaincue et donc faire ce qu’il faut pour cela, même si le titre était déjà en poche. Toutes ces raisons m’ont poussée à rester concentrée pour faire une bonne course et pousser jusqu’au bout pour gagner avec un maximum d’écart sur mes concurrent­es. Le but n’était pas non plus de prendre des risques une semaine avant une manche du Mondial. J’ai donc pris certaines précaution­s, notamment au départ de la première manche où Jessie est partie devant moi. Elle imprimait un gros rythme, mais je ne me suis pas emballée pour prendre la tête. Même une petite glissade peut déboucher sur une blessure. Je ne voulais surtout pas arriver diminuée à Loket. J’ai donc gardé une petite marge de réserve sans m’affoler en début de course avant de produire mon effort. De toute façon, je sais que physiqueme­nt je serai mieux que les autres et que ça me permettra de faire la différence en fin de manche. Et j’ai remporté les deux manches de cette finale avec plus de 30 secondes d’avance à chaque fois. Je finis donc ce championna­t sur une bonne note et dans de très bonnes conditions pour la suite de la saison. Avant cet ultime round, je suis repassée chez moi pour quelques jours. Ça faisait longtemps que j’étais chez Téfli pour bosser et même si je dispose d’excellente­s conditions sur place, ça fait du bien d’être un peu chez soi. J’ai profité de l’occasion pour aller à la plage et recharger les batteries. En fait, j’ai besoin des deux pour me sentir bien. Je prends maintenant la route (chronique réalisée dimanche 16 juillet au soir) pour retourner chez Téfli et bosser une semaine pour préparer Loket. C’est cool parce qu’il y a plein de pilotes pour s’entraîner sur place (Lieber, Goupillon, Bres). La semaine va passer vite puisque jeudi, le team prendra la route pour la République Tchèque. Moi, je partirai vendredi en avion. Il y avait quand même 1 000 kilomètres de route et pour la fatigue, j’ai privilégié l’avion. À Loket, l’objectif sera de prendre la plaque rouge. L’épreuve suivante se déroulera à Assen et je sais que ce sera certaineme­nt plus difficile pour moi là-bas. Il faut donc que j’essaye d’emmagasine­r un maximum de points à Loket pour avoir un peu plus de marge et de relâchemen­t sur l’épreuve suivante. Loket est aussi un circuit que j’aime et qui me convient bien même si la dernière fois que j’y ai roulé, je pense avoir eu le plus de malchance qu’un pilote n’a jamais eue (rire). Je crois aussi au karma, alors cette fois-ci, ça va me sourire (rire). Ça va le faire. À part ça, je voulais également vous parler de la collaborat­ion avec Yves (Demaria) qui prend de plus en plus forme. On se connaît de mieux en mieux et l’on prend nos habitudes. Du coup, ça devient de plus en plus facile et je sais maintenant comment ça fonctionne, quand seront les jours de repos, ceux où il faut faire du vélo… On s’habitue l’un à l’autre et je ressens chaque jour les bienfaits de cette collaborat­ion. Sur la moto, les progrès ont été immédiats au niveau de la vitesse, mais c’était aléatoire. J’arrive aujourd’hui à tenir cette agressivit­é et cette vitesse supplément­aires de façon beaucoup plus régulière. Les choses se mettent en place et je valide certaines étapes. J’ai aussi pris goût à ces nouvelles méthodes de travail. Ce week-end par exemple, les essais n’étaient prévus que le samedi après-midi. Comme j’étais sur place le matin et qu’il y avait un petit col à côté, je suis allée me faire 1h30 de vélo. J’améliore mon physique tout en décuplant mon envie de faire du sport. J’ai toujours aimé ça, mais c’est encore plus le cas aujourd’hui. Yves était avec moi ce week-end. C’est toujours un plus, surtout lorsque je roule, comme c’était le cas sur cette finale du championna­t de France, avec ma moto de course. Ça permet de peaufiner les réglages et de valider mes sensations. Je sais ce que je veux, mais il peut m’arriver d’avoir des doutes. Quand Téfli est là et qu’il confirme ce que je ressens, ça me rassure dans mes choix et me donne encore plus confiance. Pour ce qui est du planning de cet été, il n’y aura pas vraiment de temps pour les vacances. En août, je vais passer pas mal de temps dans le sable, sûrement vers chez moi dans le Sud-ouest. J’aurai certaineme­nt plus de temps pour souffler après la finale des GP à Villars, mais je gère plutôt bien ce genre de situation avec l’expérience. Ça ne me pèse pas du tout. Je me dis que ça ne va pas durer encore des années donc c’est plus simple à gérer. Je vous souhaite cependant de très bonnes vacances à toutes et à tous. Profitez-en bien et à très vite. »

« Je ressens chaque jour un peu plus les bienfaits de ma collaborat­ion avec Téfli! »

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