✪ 2016 #3 Kawasaki Monster Energy
Vice-champion MX, 4e SX
Saison : 29 courses, 3 victoires, 12 podiums
Après six ans passés chez Geico, quatre saisons en 250 puis deux autres en 450, Tomac découvre sa nouvelle équipe fin 2015. Après avoir pris le temps de soigner ses deux épaules meurtries, ET découvre sa nouvelle KX-F et entame les séances de testing pour préparer son retour après plusieurs mois d’inactivité. Pour lui, tout est nouveau: le team, l’entourage et bien évidemment la machine. Sept mois après sa dernière course officielle, Eli débute sous ses nouvelles couleurs début janvier à Anaheim. Et pour la première fois depuis son arrivée en 450, il voit le drapeau à damiers de la course californienne en s’offrant la quatrième place. Un résultat encourageant qui laisse à penser qu’il va monter en puissance au fil des semaines en retrouvant le rythme de la compétition. Finalement, il lui faudra cinq rounds pour retrouver les joies du podium à Glendale (3e). De nouveau un peu en dedans lors des trois rounds suivants, il s’impose à Daytona, son premier succès en vert, avant d’enchaîner avec cinq finales moyennes ! Sur les podiums de Foxborough (2e), East Rutherford (2e) et Las Vegas (3e) pour finir, Tomac termine mieux la saison qu’il ne l’avait débuté. Quatrième du championnat derrière Dungey, Roczen et Anderson, on attendait mieux de l’officiel Kawasaki. En forme pour attaquer l’outdoor, il débute par trois podiums consécutifs, termine quatrième à Mount Morris puis second à Muddy Creek puis dans le Tennessee. Le 9 juillet, il gagne son premier outdoor en vert dans les sables de Southwick puis récidive deux semaines plus tard à Washougal. À trois courses de la fin du championnat, Tomac pointe à la seconde place du général, cinquante-cinq points derrière son vieux rival Ken Roczen. Au sommet de son art pour sa dernière saison chez Suzuki RCH, l’allemand est au-dessus du lot. Les trois derniers rounds n’inverseront pas la tendance. Quatrième en SX, vice-champion MX, Tomac s’offre une saison pleine en 450. Régulier mais pas aussi flamboyant qu’on pouvait l’imaginer, sa saison 2016 laisse malgré tout un petit goût d’inachevé. En se replongeant dans le contexte de son retour de blessure et de son changement de team, l’américain peut se nourrir de plusieurs motifs de satisfactions. Vainqueur de la Monster Cup quelques semaines plus tard, ET3 peut voir l’avenir avec ambition.
Tomac signe des débuts prometteurs chez Kawa Monster!