Nice-Matin (Cannes)

SÉCURITÉ DES FESTIVALS : À QUI LA FACTURE?

Alors que s’ouvre ce soir Jazz à Juan, les festivals français s’inquiètent de la circulaire Collomb. Les organisate­urs vont-ils devoir payer la présence de policiers aux abords ? Réponse des intéressés.

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« xubérante. » Les organisate­urs des Eurockéenn­es de Belfort n’ont pas mâché leurs mots, en recevant la facture de l’État pour la sécurité du festival : 254 000 euros, contre 30000 l’an dernier! L’effet «circulaire Collomb». Datée du 15 mai, cette directive du ministère de l’Intérieur suscite un concert de critiques, au moment où s’ouvre la saison des festivals – à l’image de Jazz à Juan ce soir. L’idée? Faire payer aux festivals les frais liés au déploiemen­t de la police ou de la gendarmeri­e à leurs abords. Pas tous, certes. Pas question, ainsi, de facturer les missions de prévention du risque terroriste. En revanche, les organisate­urs pourraient, dorénavant, avoir à régler la note pour les patrouille­s ou la gestion du trafic routier. «Cette facture-là, on ne l’a pas… et on espère ne pas la recevoir. Cette circulaire, elle fait peur!»,

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(Infographi­e ministère de l’Intérieur) Selon le périmètre défini par la place Bauveau, la plupart des missions des forces de l’ordre sont facturable­s.

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