Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Qui succédera au Mans ?

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Une obligation de titre? Une saison avant d’intégrer l’Euroligue, Villeurban­ne s’avance avec l’étiquette de grand favori du Championna­t de France de basket, qui débute ce soir, renforcé au niveau de son effectif, et avec Strasbourg et Monaco comme principaux rivaux. « C’est aux gros clubs d’assumer. Que l’Asvel et que Strasbourg assument leur statut. L’Asvel aura l’Euroligue l’année prochaine. Cette année, ils doivent être champions. Si on suit la logique de locomotive, d’ambition et d’argent », lance un brin provocateu­r Antoine Eito, sacré avec Le Mans en juin dernier, et l’un des rares rescapés de l’effectif champion. « Il faut avoir des têtes de gondole et des marques. Donc je suis très heureux que l’Asvel, Strasbourg, Monaco et quelques autres comme Limoges continuent dans cet esprit-là », se réjouit le président de la Ligue nationale de basket (LNB), Alain Béral. Avec l’un des plus gros budgets Elite (8 millions d’euros environ) l’Asvel s’est renforcée à l’intersaiso­n, recrutant notamment le pivot croate Miro Bilan, arrivé de Strasbourg, ainsi que le meneur lituanien Mantas Kalnietis. Sur le banc, l’Asvel est allée chercher le monténégri­n Zvezdan Mitrovic, entraîneur de Monaco, à chaque fois en tête de la saison régulière mais qui n’a pas réussi dans sa quête de titre. « Il a sa vision claire et définie par rapport à ce qu’il attend, et il est très exigeant par rapport à cela. Tout le monde est un peu revanchard, lui aussi », estime Charles Kahudi, le capitaine de l’Asvel. «L’objectif, c’est d’aller chercher un titre cette année. Sortir en quart, ce n’est pas envisageab­le ». Comme les saisons précédente­s, le trio composé de l’Asvel, de Strasbourg et de Monaco, clubs avec les plus grosses masses salariales, se détache. Mais la ProA, qui a changé de nom pour devenir JeepElite, a souvent réservé des surprises : Le Mans en 2018 et Chalon-surSaône en 2017, Limoges en 2015. « Il y a pas mal de grosses équipes cette année, il y a même des clubs moyens, voire des petits clubs qui ont fait des effectifs sympas... Ça va être encore très dense. Tout le monde sait que la ProA, il ne faut pas parier dessus ! », expliqué le néoStrasbo­urgeois Jérémy Nzeulie. Finalistes en 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017, les Alsaciens de Collet courent toujours après un deuxième titre de champion de France après 2005. Le Mans, comme Chalon avant lui, a son effectif champion totalement modifié, avec huit départs et seulement trois joueurs encore présents. Et conserver son titre s’annonce compliqué, alors que depuis 15 ans, seul le Limoges CSP (2014 et 2015) a réussi ce pari. 1. Villeurban­ne ; 2. Monaco; 3. Strasbourg ; 4. Limoges; 5. Nanterre ; 6. Le Mans ; 7. Dijon ; 8. Bourg; 9. Le Portel; 10. Antibes; 11. Chalon; 12. Dunkerque; 13. Levallois; 14. PauOrthez; 15. Châlons-Reims; 16. Fos; 17. Cholet; 18. Boulazac. Gravelines - Nanterre (20h) JDA Dijon - Ch.-Reims (20h30)

Levallois - Le Mans (18h30) TV Boulazac - Le Portel (20h) Cholet - Strasbourg (20h) Chalon - Fos/Mer (20h) Bourg - Pau (20h) Antibes - Limoges (20h30)

Monaco - ASVEL

(18h30) TV

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(Ph. AFP et J.-F.O.) Tarpey et les Manceaux : un titre à défendre.
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