Alfa se met au SUV
Alfa Romeo rivalise enfin avec l’audi Q5 et la Jaguar F-pace. Avec brio?
UNE DÉCENNIE PLUS TÔT, l’idée d’un SUV Alfa Romeo en aurait révolté plus d’un. Aujourd’hui, la marque arrive bien tard, mais avec élégance, à la grande fête des SUV, après Maserati, Bentley et Porsche. Ayant vu le succès que les SUV ont apporté à ces marques, Alfa espère que le Stelvio soit, lui aussi, une grande réussite.
Sa seule apparence suffirait à en faire une référence. De sa calandre trilobo jusqu’à ses lignes sculpturales, le Stelvio impressionne par son style. À l’intérieur, il est semblable à la Giulia, ce qui signifie qu’il est un léger cran en dessous des références premium allemandes, mais que les sublimes palettes en métal font oublier cela, aussi bien par leur apparence que par les adorables sensations mécaniques qu’elles procurent.
Le moteur diesel 2,2 litres de 210 ch fera sans doute le gros des ventes en Europe, un autre fait que l’on n’aurait pas prévu dix ans plus tôt. Il développe 470 Nm à partir de 1 750 Nm et fonctionne parfaitement avec la transmission automatique à 8 rapports.
Les vrais Alfistes préféreront sans doute le 2.0 turbo essence de 280 ch, qui n’est qu’un avant-goût avant l’arrivée de la version Quadrigoflio de 500 ch, mais il est débordant de personnalité et permet à la transmission intégrale typée propulsion de briller.
Le confort est un poil ferme, mais le roulis est à peine perceptible. Même dans les réglages les plus sportifs, la direction de l’alfa n’est pas trop lourde, mais les conducteurs les plus engagés préféreront plus de sensations dans le volant. Les freins, eux, sont bons et inspirent confiance.
La berline Giulia a déjà fait trembler les références allemandes du marché. Il semble bien que ce SUV suive le même chemin.