Rallye des Princesses
Paris - Mandelieu, 28 mai – 1er juin
18 ANS, L’ÂGE DE LA MATURITÉ ? Allons, la maturité, le Rallye des Princesse l’a atteinte depuis bien longtemps pour s’imposer comme la grande classique féminine du calendrier hexagonal. Voire international, en témoigne la présence d’un équipage moscovite en MG A !
C’est une habitude, le départ a été donné sur la prestigieuse Place Vendôme au coeur de Paris, le 28 mai (quelle bonne idée de cadeau pour la Fête des Mères !) direction Mandelieu, via une belle partie de campagne.
Et ne vous laissez pas duper par l’apparente décontraction de l’atmosphère “girly” dont se pare le Rallye des Princesses. Oui, l’épreuve affiche un charme glamour unique, mais ceux qui pensent qu’il s’agit d’une promenade de santé risquent quelques déconvenues, comme le rappelle Viviane Zaniroli, organisatrice de choc : « Cela n’en demeure pas moins un rallye de régularité particulièrement compliqué ! Plusieurs rebondissements sportifs sont là pour en témoigner. »
Le plateau et la liste des engagées rappellent également le sérieux du rallye : là une Jaguar Type E préparée pour les 24h du Mans 1963 (pilotée en 2017 par Katarina Smijak), ici une Alfa Romeo 2000 GTV copilotée par Michèle Espinos-petit, alias la grande “Biche” qui accompagnait Jean-claude Andruet à l’époque des Alpine…
Autre point fort de ce rallye, sa “gazette” quotidienne qui relate péripéties et moments clés de l’épreuve. De nombreux organisateurs devraient s’inspirer de cette initiative originale et fédératrice.
À l’arrivée, après 5 jours d’épreuves, c’est l’équipage Véronique Castelain/stéphanie Wante, sur Porsche 911, qui s’est emparé de la victoire après une erreur de navigation de la Ferrari 328 GTS de Nadia Moreau et Valérie Dot, qui menait le Rallye des Princesses depuis le premier jour, dans l’avantdernier TR. Beauté et cruauté du sport mécanique.