BIENVENUE À MARWENN
Steve Carell et ses poupées combattent des nazis en guise de thérapie. Le tout tourné en live et en performance capture par le réalisateur de Retour vers le futur.
Quand on demande à Robert Zemeckis ce qui l’a poussé à adapter le documentaire Marwencol (de Jeff Malmberg, sorti en 2010), il nous parle d’abord d’« images », de celles qui impriment son esprit et ne le quittent plus jusqu’à ce qu’il en ait tiré un film. En l’occurrence, le monde de poupées de Mark Hogancamp, un homme victime d’une violente agression, qui se soigne en mettant en scène des combats de la Seconde Guerre mondiale avec ses figurines, créées d’après ses proches ( les femmes fortes qui le soutiennent) et ses ennemis qui l’ont lâchement attaqué. « Steve Carell était mon premier choix. Je savais qu’il saurait montrer les cassures de cet être, sa souffrance émotionnelle. Qu’il parviendrait à nous inviter “dans son monde”, idée au coeur du projet. Comme Tom Hanks, il a un côté “monsieurTout-le-monde” qui colle bien à Mark. Quant aux femmes qui l’entourent, il exagère certains traits de leur caractère, mais elles sont réellement puissantes. Il les voit comme ses protectrices. » Précurseur dans le domaine de la performance capture, le réalisateur considère que c’est la technique parfaite pour créer l’univers imaginé par cet homme blessé. « Notre but, c’est de montrer que l’art peut guérir, et sa guérison à lui passe par ces poupées, notamment celles des femmes qui le portent. Le plus gros challenge sur ce film, c’est de faire passer des émotions via les effets spéciaux, et grâce à la performance capture, on peut animer les figurines de Mark en utilisant les mêmes acteurs que pour le monde réel. C’est très pratique, car la technologie permet d’offrir un rendu incroyable, tout en plaçant les comédiens au coeur de la création. » Le temps de tout animer, Steve Carell nous accueillera dans son monde en janvier. Patience. BIENVENUE À MARWENN De Robert Zemeckis • Avec Steve Carell, Leslie Mann, Merritt Wever... • Sortie 9 janvier 2019