Israel Nash

LOOSE/MODULOR Une appréhension, toujours, au moment où survient le successeur d’un album chéri : en l’occurrence “Rain Plans”, merveille de folk-rock alangui et cosmique parue en 2013. Ne risque-ton pas de se précipiter vers celui-ci en cas de rupture d’approche, d’être déçu par une redite ? La pochette rassure, aussi belle que la précédente, et, dans le genre mystique, un peu plus classieuse que celle du nouveau David Gilmour... Israel Nash a reconduit les mêmes troupes, le même procédé : enregistrement dans son ranch texan, live, en analogique et avec de grands sacs d’herbe mexicaine. A biens des égards, il propose ici une continuité de “Rain Plans” : mid-tempos inamovibles du début à la fin, ceux qui conduisent à la transe, à une douce extase vers