Wall Of Death
INNOVATIVELEISURE/BECAUSEMUSIC Pour les non-initiés aux acrobaties en deux roues : le wall of death est ce circuit quasi vertical dans lesquelles des motards de cirque opèrent des cascades à pleine vitesse. Voici qui est idiot et dangereux. Un peu comme le groupe du même nom, trio parisien qui boxait seul dans la catégorie Black Angelsmadeind’ici, et avait sorti un premier album en 2012 chez Born Bad : “Main Obsession”. Les loopings donc, voilà qui semble amuser le groupe, tant son “Loveland” à la tête sens dessus dessous. C’était à prévoir, car un nom sur la pochette indiquait à quelle sauce les WOD allaient être mangés : Hanni El Khatib. Le rocker de catwalk, qui en se coiffant chaque matin crache sur la tombe de Charlie Feathers, a produit et sorti cet album. Aïe. Exit la lourdeur, les ténèbres et les guitares, place à des chansons tout orgue devant, californiennes débraillées, sucrées et, il faut le dire, assez gnangnan. Et quand on se croit de nouveau à la maison (“Blow The Clouds”), la citrouille se transforme soudainement en loukoum avec guitare éruptive et explosion de cymbale qui font plouf. Dans l’ensemble, l’album lorgne sur les groupes West Coast à flanger et les voix spectrales new wave. Malheureusement, n’est pas Talk Talk qui veut et la maigreur des compositions