Montagnards et Girondins, la lutte fratricide
Très tôt, à la Convention, deux sensibilités s’opposent. Les Girondins sont issus de la bourgeoisie fortunée de province. Ils souhaitent une décentralisation du pouvoir et sont pour un certain libéralisme économique. Plus modérés, opposés aux massacres de septembre 1792, ils souhaitent une stabilisation de la Révolution. Parmi eux, Brissot, Roland de la Platière, Condorcet, Vergniaud… Les Montagnards, issus de la bourgeoisie moyenne et des classes populaires, sont au contraire favorables à une centralisation des pouvoirs à Paris et à un contrôle du commerce. Pour eux, il faut sauver la Révolution à tout prix. Parmi eux, Robespierre, Danton, Marat, Saint-Just…