Élisabeth la Clémente
La fille de Pierre le Grand présente un caractère instable, proche de la cyclothymie, qui la conduit à déménager sans cesse d’un palais à l’autre. Comme son père, il lui arrive de se laisser aller à de violents accès de colère, mais c’est une souveraine bonne et pieuse qui est aimée de son peuple. Elle prend l’engagement – et tiendra parole – de ne pas appliquer la peine de mort dans son empire. Indépendante, elle n’aima qu’un homme, Alexis Razoumovsky, ancien cosaque, à qui elle ne confia aucun rôle politique.