Top 10 :
Performances sous influence
(LeGang, de Jacques Deray , 1976) Permanente post-bigoudis scotchée sur le crâne pendant la totalité du métrage, Delon a beau délivrer une performance honnête dans ce film inspiré du gang des Tractions Avant, on ne retient que ses frisottis. Il est loin, le Samouraï.
2003)
( Terminator3:leSoulèvement desMachines, de Jonathan Mostow , Parce que le diable se cache toujours dans les détails
1. LA PERRUQUE D'ALAIN DELON 2. LES OREILLES POINTUES DE CHANNING TATUM
( JupiterAscending, d'Andy et Lana Wachowski , 2014) As des mises en scène opératiques, les Wachowski pèchent parfois par excès de mauvais goût. Ils le prouvent ici en travestissant leur superstar avec un bouc prépubère blanc et deux belles oreilles de lutin, si bien qu'on se rappelle (à tort) de leur dernier film comme « celui où Tatum joue un elfe ».
3. LES LUNETTES « MOTIF ÉTOILE » DU T-800
« Qu'est- ce qu'on fait pour rendre iconique l'apparition d'un personnage adulé ? – On prend le contrepied en mode parodie ! On remplace les ZZ Top par de la disco pourrie et les lunettes noires par celles que ma fille a gagnées à la fête foraine ! – Ouais, trop méta ! » - Discussion entre scénaristes de T3, printemps 2002.
4. LA CARTE DE CRÉDIT BATMAN
( BatmanetRobin, de Joel Schumacher , 1997) Quand, au bout de cinq minutes de film, on comprend que Schumacher a décidé de flinguer la franchise en donnant au légendaire caped crusader une Visa à son nom – accompagnée d'un « kaching ! » du plus bel effet… –, on se dit qu'il en reste encore cent vingt à tenir…
5. LE BÉBÉ EN PLASTIQUE
( American Sniper, Clint Eastwood , 1995) Le film est immense, mais tout le monde a parlé de ce poupon artificiel, censé pallier l'absence des véritables nourrissons le jour du tournage. Un internaute s'en est rendu compte et le web a pris feu. Si bien que pendant un moment, le vrai débat était : « Alors, ça se voit tant que ça que c'est un faux ? » ( IndianaJonesetleRoyaumedu CrânedeCristal, de Steven Spielberg, 2008) À plus de 50 berges, notre héros se cache dans un frigo pour survivre à une explosion nucléaire qui l'envoie à plusieurs kilomètres du point d'impact,
6. LE FRIGO ANTIATOMIQUE
sans une égratignure. Ou comment Spielby nous explique qu'il aimerait bien passer à autre chose, merci.
7. LE GOGO-GADGET-AU-BRAS DE VINCENT CASSEL
( LePactedesloups, de Christophe Gans , 2001) Tout commençait plutôt bien, jusqu'à ce que Gans craque en montrant la bête – sorte de lion recouvert d'une armure en fer forgé – et affuble Cassel d'un bras en acier extensible à la Dhalsim. Et la tentative de faire du grand cinéma populaire se termine en pantalonnade geeko-ringarde.
8. LE SABLE ROUGE
( Retourverslefutur3, de Robert Zemeckis , 1990) Le dernier volet de la trilogie est clairement une parodie de western spaghetti mais Zemeckis va trop loin : la couleur du sable utilisé dans le film donne un teint de tomate aux personnages principaux, qui semblent tout droit sortis d'une séance d'UV ratée. Très gênant, nom de Zeus.
9. LE GHETTO-BLASTER BAZOOKA
( Tuern'estpasjouer, de John Glen, 1987) La franchise regorge d'accessoires ridicules, mais celui- ci remporte la timbale. Ça sent le sapin lorsque, pour faire mine d'être « dans le coup », on transforme un objet de djeuns en lanceroquettes. Inutile – quand 007 va-t-il bien pouvoir utiliser un truc pareil ? – et totalement stupide.
10. LE PERROQUET EXPLOSIF
( LaRevanchedeFreddy,de Jack Sholder , 1985) Rendue folle par Freddy Krueger, la bestiole explose après avoir tournicoté au- dessus d'une famille apeurée. Un sac entier de plumes, bien plus que n'en possède l'oiseau, se déverse sur le papa. Du grand n'importe quoi, et la fin de tout potentiel horrifique pour ce film involontairement drôle. donc.
Par Jules Perret.