Les meilleures James Bond girls
Parce que 007 ne serait rien sans elles.
1. JILL MASTERSON
DANS GOLDFINGER ( 1964) La preuve qu'il n'y a pas que dans La Tour Montparnasse infernale qu'on peut offrir une mort spectaculaire : dans Goldfinger, Jill Masterson périt recouverte d'or. Longtemps, une légende urbaine a couru sur la mort de Shirley Eaton des causes de cette couche dorée. La réalité est moins glamour puisque l'actrice anglaise a simplement privilégié sa vie de famille à sa carrière en se retirant des plateaux en 1969.
2. MELINA HAVELOCK DANS
RIEN QUE POUR VOS YEUX ( 1981) Avec son arbalète, son teint diaphane et sa longue chevelure de geai, on pourrait croire le personnage incarné par une jeune Carole Bouquet sorti d'un livre d'heroic-fantasy. Mais non, le passage de l'actrice française du côté de chez Buñuel quatre ans plus tôt ( Cet Obscur objet du désir) a sexualisé le tout, transformant Melina Havelock en vénéneux ange exterminateur.
3. HONEY RYDER DANS
JAMES BOND 007 CONTRE DR. NO ( 1962) Coup d'essai, coup de maître. La première James Bond girl aura posé les bases de toutes les suivantes, véritable patron de l'attribut féminin dans l'adaptation cinématographique de l'oeuvre de Ian Fleming, en une seule sortie à la plage. En conséquence, les ventes de bikini explosent. Pas celles de couteaux à huître, en revanche.
4. ANYA AMASOVA DANS
L'ESPION QUI M'AIMAIT ( 1977) Malgré sa robe pourpre qui laisse passer quelques centimètres d'épiderme, le personnage
d'Anya Amasova, cet agent du KGB surnommé XXX, est considéré par beaucoup comme le premier à s'affranchir du machisme bondien. Une théorie à laquelle l'actrice Barbara Bach a adhéré à la sortie du film, catégorisant 007 de « porc phallocrate qui utilise les femmes comme bouclier contre les balles » .
5. SOLITAIRE DANS
VIVRE ET LAISSER MOURIR ( 1973) Premier volet des aventures de Bond période Roger Moore, ce Vivre et Laisser mourir assez ennuyeux brille surtout pour deux choses : son morceau-titre Live and Let Die interprété par Paul McCartney et le personnage de Solitaire, cette cartomancienne dont les dons de voyance sont intimement liés à sa virginité. Une chape de fantastique unique dans une saga finalement très terre- à-terre. Et Jane Seymour, donc. Docteur Quinn, femme médecin, oui.
6. XENIA ONATOPP
DANS GOLDENEYE ( 1995) En grec, Xenia signifie « hospitalité ». Un peu trop accueillant pour être honnête, le personnage incarné par Famke « Jean Grey » Janssen est plus proche de la veuve noire puisqu'elle consomme ses proies post coïtum à l'aide de cuisses bien solides. La première des Bond girls période Pierce Brosnan. Et la dernière digne de ce nom. Pas vrai, Sophie Marceau ?
7. HOLLY GOODHEAD
DANS MOONRAKER ( 1979) Moonraker, le meilleur des James Bond. Parce que Roger Moore y sue comme un goret. Parce que les combinaisons en toile cirée jaune. Parce que Michael Lonsdale en vilain. Parce que le sexe en apesanteur. Parce que Jaws. Parce que le Centre Pompidou
comme décor. Mais surtout parce que Lois Chiles AKA Dr. Goodhead.
8. VESPER LYND DANS
CASINO ROYALE ( 2006) La complexité de Vesper Lynd n'a d'égal que sa sophistication. Son nom, provenant du latin « tempête », est également un jeu de mots pour West Berlin, censé renforcé la dualité du personnage. Un mystère qui envoûtera James Bond pour de bon dans Casino Royale sous les traits froids, presque bourgeois, d'Eva Green. Et qui inspirera à Fleming le fameux Vesper Martini « au shaker, pas à la cuillère » que boit James Bond. Royale au bar.
9. PAM BOUVIER
DANS PERMIS DE TUER ( 1987) Une coupe à la garçonne, des épaules découvertes qui laissent apparaître des muscles saillants et une attitude badass : Pam Bouvier est LA femme des années 1980. En la personne de Carey Lowell, dans le rôle d'une informatrice de la CIA qui traîne dans les pattes de Timothy Dalton. Si Permis de Tuer reste l'un des plus mauvais Bond, le léger strabisme de Lowell rehausse clairement le tout.
10. TRACY BOND DANS
AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTÉ ( 1969) De son vrai nom Teresa Di Vicenzo, Tracy est plus qu'une James Bond girl : elle est la seule et unique James Bond wife. Épouse du plus bondesque des 007, George Lazenby, dans un Au Service secret de Sa Majesté qui fleure bon le Swinging London, le personnage est de surcroît interprété par une Diana Rigg tout droit échappée de Chapeau melon et bottes de cuir. Comme une évidence. Matthieu Rostac