84. Robby Rensenbrink
PAYS- BAS
“Si ma frappe avait eu une trajectoire différente de cinq centimètres, nous aurions été champions du monde. Accessoirement, j’aurais été meilleur buteur et peut-être meilleur joueur du mondial en effectuant le même match. C’est pourquoi je relativise.” Le placide Robbie Rensenbrick fait allusion à son tir sur le poteau à la fin du temps réglementaire de la finale de la Coupe du monde 1978 entre l'Argentine et les Pays-Bas. Durant cette édition 1978, Robert Rensenbrick avait les pris les clés du camion Oranje en l'absence – volontaire – du meneur et capitaine Johan Cruyff. Comme en 1974, les Hollandais échoueront en finale contre le pays organisateur. Rensenbrick avait presque fait oublier la star batave, il avait endossé ses habits de leader technique, sa grande ressemblance physique et son talent technique l'y avaient aidé. Il a marqué tout de même symboliquement l'histoire en inscrivant durant cette édition 1978 le millième but de la Coupe du monde contre l'Écosse. Le natif de la banlieue d'Amsterdam n'est pourtant pas passé par l'Ajax, mais connaît la gloire en club avec Anderlecht (il a été élu joueur du siècle pour le centenaire des Mauves). Les Belges joueront trois finales de Coupe des coupes entre 1976 et 1978, en soulevant deux. Il finit deuxième du Ballon d'or en 1976 et troisième en 1978. L'ailier gaucher finira sa carrière à Toulouse. Quand on aime le mauve…