Technikart - Technikart - SuperCannes
UpDown
1_Pas mal de bons films
Il y a eu des baffes (Border, Climax, Dogman), une délégation russe balèze
(l’Eté,Donbass), un grand HKE, un grand NBC, une Quinzaine solide (Hosoda, Granik), une super soirée sur la plage (LeGrandBal) et même tout un tas de délicieuses comédies popu (Enliberté ,Le Grand Bain, Guy). On n’a jamais trop galéré pour savoir quel film mettre en couv’. Toujours un bon signe, ça.
2_Quelques chocs d’actrices
Des beautés pures dont apprend le nom par coeur (Irina Starshenbaum, Dinara Baktybaeva), des beautés empêchées qui résistent à tout (Sofia Boutella en enfer, Leïla Bekhti en fauteuil roulant, Manal Issa en surpoids), des mères rivées à leur portion de réel (Zhao Tao, Kirin Kiki), des apparitions à la lisière du fantastique (Thomasin McKenzie côté elfes, Eva Melander côté trolls, Riley Keough côté L.A.)… Sous toutes les formes, dans tous les registres, les actrices auront incarné jusqu’au bout l’esprit de cette édition.
3_Un peu moins de monde
Pas d’émeutes pour rentrer à Debussy ou Bazin, des badgés bleus détendus, les rues désertes dès le lundi… Cannes paraissait plus vide que d’habitude. Conséquence de la nouvelle grille de projos, qui aurait refroidi certaines rédactions de faire le voyage ? En tout cas, on a obtenu toutes les interviews demandées et on a même eu le temps de digérer après les repas. Comme un petit air de Deauville.
4_Beaucoup de bruit pour rien
Ça avait commencé sur les chapeaux de roues, avec des interdictions de selfies, des déclarations choc, des grandes manoeuvres pour inventer l’avenir de la distrib’… Et puis Paulo Branco s’est évaporé, Netflix a botté en touche, les selfies n’ont entraîné aucune expulsion et les médias sont allés voir ailleurs (le mariage princier), nous laissant seuls avec les films, et rien que les films.
5_Pas assez d’amour
Où est le love ? Pas dans les soirées, où plus personne ne se mélange (les hipsters avec les hipsters, les Chinois avec les Chinois, le business avec le business), ni dans les échanges passionnés entre journalistes (il n’y en a pas eu). Si on a vibré, c’est séparément, à l’exclusion des Autres. De l’amour ? Dans la Technikart Team, il y en a toujours.