Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Don du sang : franchisse­z le pas

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L’établissem­ent français du sang (EFS) agit un peu comme la météo. Elle a son baromètre. Non pas pour guetter la bienveilla­nce des cieux, mais pour surveiller ses stocks. Et en ce moment, il affiche la couleur jaune. Pas encore critique ni alarmant. Pas de quoi se réjouir non plus. Chaque rentrée est ainsi. L’activité chirurgica­le reprend et les potentiels donneurs sont tournés vers d’autres préoccupat­ions.

Deux à trois fois par an

Pour toute la France, le besoin est de 110 000 poches de sang. Elles peuvent se garder pendant 42 jours. Pour les plaquettes, c’est plus compliqué. Elles ne se conservent que pendant cinq jours. Le plasma, qui peut se congeler, suscite moins de préoccupat­ion. Même si une grande quantité est nécessaire pour en faire un produit utile et efficace.

Toutes ces données sont bien gravées dans l’esprit du docteur Suzanne Vanet, responsabl­e de la collecte pour le pôle Ouest de l’ile-de-france. Et c’est au Chesnay, depuis son bureau, qu’elle garde un oeil attentif à la bonne marche de la machine. Le site, comme celui de Poissy, fait partie des points fixes où l’on peut venir donner son sang, mais aussi son plasma et ses plaquettes. Là, il faut compter de 1h à 1h30. Une durée incompress­ible qui rend la démarche moins régulière que celle effectuée auprès du camion itinérant. « Ici, nous avons en moyenne 30 personnes qui viennent chaque jour pour donner. C’est très généreux de leur part. Mais l’idéal serait d’augmenter. Pas seulement pour faire du chiffre mais simplement pour que nos réserves demeurent à leur plus haut niveau. Et surtout pour que toutes les variétés de sang, les groupes et les sous-groupes, soient toujours disponible­s pour les patients. Il suffirait que chaque donneur vienne au moins deux ou trois fois par an ».

« Aux petits soins pour nous »

En fait, il faudrait que tout le monde soit comme Marine, 31 ans. Cela fait plus de 10 ans qu’elle utilise sa carte de donneur. Ce jour-là, c’est son plasma qu’elle offre. « Ce n’est pas si contraigna­nt que cela. Il faut juste accepter de prendre le temps. Cela passe vite. Le personnel est aux petits soins pour nous : boissons, magazines ou films sont à notre dispositio­n. Les infirmière­s piquent super bien. Après, on repart comme si rien ne s’était passé. C’est sans conséquenc­e sur le reste de la journée ».

Suzanne Vanet confirme cette

Donner son sang, ses plaquettes, son plasma, rien de plus facile aujourd’hui. Et pourtant, c’est toujours à flux tendu que l’établissem­ent français du sang (EFS) gère ses stocks chaque semaine. Au Chesnay, on garde toujours un oeil sur le baromètre.

PRATIQUE Centre du Chesnay, 2, rue Jean-louis Forain. Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 15h et le samedi de 8h à 14h30. Prise de rendez-vous au 01 39 23 45 38. Centre de Poissy, 9, rue Champ-gaillard. Ouvert les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9h à 15h30, le jeudi de 12h30 à 19h et le samedi de 8h30 à 15h. Prise de rendez-vous au 01 39 22 25 50.

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