Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Une mairie digne de ce nom inaugurée

- Emmanuel Fèvre

Elle fait partie du cadre baillacois et de l’histoire de la ville, la mairie de Bailly. Rénové, le bâtiment a donc tout naturellem­ent été inauguré samedi 16 septembre, lors des journées du patrimoine. Ce qui n’était qu’une maison de villégiatu­re, édifié en 1850 par Charles Soulange-renard, est devenu un équipement municipal abritant une cinquantai­ne de collaborat­eurs.

Les éléments du patrimoine conservés

« La mairie était en mauvais état, non accessible aux personnes à mobilité réduite et devant accueillir le bureau de poste. Nous avons décidé de mener une rénovation complète », indique Claude Jamati, maire de la ville.

Un an de travaux après, l’édifice a retrouvé son lustre. Le perron est désormais vitré, accueillan­t l’agence postale municipale, qui a ainsi doublé sa fréquentat­ion. « Des nouveaux bureaux ont été créés pour le personnel, qui dispose d’un lieu de travail plus fonctionne­l. Les citoyens sont accueillis au rez-de-chaussée, dans un espace agréable, sur un guichet unique », ajoute Claude Jamati.

Le cachet du bâtiment a été préservé, c’était une demande forte de la ville auprès de l’architecte, Françis Audouin, et de l’entreprise générale Besnard et Chauvin.

La toiture a été refaite, les éléments patrimonia­ux intérieurs ont été conservés. La constructi­on de l’agence postale, a préservé l’aspect du perron grâce à un traitement vitré et la rampe d’accès joue sur la discrétion, le long de la façade. « La Ville a acheté le bâtiment à la famille Ozil, en 1972. Le terrain était une ancienne pépinière, sur laquelle a été bâtie la résidence Harmonie ouest », raconte Claude Jamati.

Après la famille Soulangere­nard, la maison avait été occupée par l’armée allemande, puis elle servit trois ans de lieu de regroupeme­nt pour des familles juives en transit vers Israël. En 1953, devenue la propriété de la famille Ozil, elle avait reçu des élèves et professeur­s de l’ecole universell­e. Madame Ozil avait vendu le domaine pour construire la résidence Harmony ouest, la ville rachetant le bâtiment.

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