TELEMAGAZINE

CHRISTOPHE WILLEM

Une signature vocale inimitable, une créativité toujours en éveil… Fort de ses déjà dix ans de carrière, il nous régale d’un excellent cinquième album entre pop, soul et électro.

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Cet album porte votre griffe, plus encore que les autres. Est- ce pour cette raison qu’il est si riche d’émotions différente­s ?

C’est comme un kaléidosco­pe. C’est la première fois que j’écris beaucoup, et j’ai voulu écrire par rapport à ce que je ressens, en prenant un certain recul. C’est pour ça que je suis parti loin, à Rio, au moment des Jeux Olympiques.

Qu’avez-vous ressenti sur place ?

Cette ville m’a vraiment cueilli. Le contraste entre richesse et pauvreté est saisissant. Et il y a comme une incroyable urgence de vivre. C’est pour nous une leçon.

Quel est le sens de Marlon Brando, le premier single ?

La notoriété change le regard des gens sur vous. J’ai donc utilisé l’humour en disant : « Je ne suis pas Marlon Brando, je suis comme tout le monde ». Moi, je veux vous faire du bien, je ne suis pas différent de vous : c’est mon message.

Quelle vie avez- vous souhaité donner à cet album sur scène ?

Jusqu’au 5 novembre inclus, j’ai voulu être « en résidence » dans un lieu parisien pour le présenter au public : le club Les Étoiles, dans un quartier populaire [le Xe arrondissm­ent, NDLR], près de l’endroit où la plupart des titres ont été créés. Il y a une tournée plus classique à partir de mars.

Pourquoi attachez- vous tant d’importance à vos concerts ?

Aller au concert c’est un coût. Au-delà de venir écouter de la musique, il faut que ça soit un moment privilégié. Sur scène, je m’adapte au public présent. 80 % du concert dépend de ça.

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