Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une jeune Française tuée dans un attentat à Bogota
Les autorités colombiennes cherchaient hier à identifier les responsables de l’attentat à la bombe perpétré la veille dans un centre commercial de Bogota, qui a tué trois femmes dont une Française, soupçonnant une volonté de nuire au processus de paix avec les Farc. «Les ennemis de la paix seront poursuivis sans trêve et nous ne ferons pas de quartiers», a déclaré le président colombien Juan Manuel Santos, qui s’est rendu sur les lieux de l’explosion, survenue dans les toilettes pour femmes du centre commercial. L’attaque, immédiatement condamné par la dernière guérilla en activité en Colombie, l’ELN, ainsi que par les Farc, s’est produit samedi vers 17 heures (minuit à Paris) dans le centre Andino, très fréquenté, notamment par les étrangers.
Une autre Française blessée
Une Française de 23 ans et deux Colombiennes âgées de 31 et 41 ans sont décédées de leurs blessures, a indiqué la clinique où les victimes ont été hospitalisées. La première était venue en Colombie pour «fournir un service social dans un collège d’un quartier populaire de Bogota durant six mois», a indiqué le maire de la ville. Une autre Française, âgée elle de 48 ans, figure parmi les blessés, dont quatre sont dans un état critique. «Tristesse et condoléances», a réagi Emmanuel Macron dans un tweet adressé aux proches de la victime française. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête pour «assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste» – une procédure standard quand des ressortissants français figurent parmi les victimes.