Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Foursomes :

- FAB.P.

Certaineme­nt, LE chiffre qui entre dans l’histoire. 6500 (+150 debout), c’est le nombre de personnes que peut accueillir “The beast” (la bête), la plus grande tribune de l’histoire de la Ryder Cup installée au départ du trou numéro 1 du Golf National. Près de 20 m de haut et 180 m de long... tout simplement gigantesqu­e. Les joueurs le savent, en temps normal, taper un premier coup dans cette compétitio­n est une épreuve souvent insoutenab­le. Dans un long format L’Equipe.fr Quand le golf devient fou (qu’on vous conseille d’aller regarder !), le joueur belge Nicolas Colsaerts, qui vit à Monaco, se confiait sur cette fameuse première balle à taper. « À aucun autre moment de ma vie je ne me suis senti aussi peu maître de ce qui se passait à l’intérieur de moi. Ma balle est devenue trouble, elle n’était plus ronde. Ce n’était qu’une forme blanche. » En 2012, à Medinah (USA), le rookie de l’équipe européenne n’avait ce jour-là “que” 1628 personnes derrière lui. En millions, le nombre de téléspecta­teurs qui devraient regarder chaque jour la Ryder Cup à la télévision. En milliers, le nombre de fans attendus cette semaine au Golf National. Près de 43% sont des Français. Sur les 270 000 personnes, seulement 7% d’Américains seront sur place pour soutenir l’équipe de Tiger Woods. Comme le nombre de joueurs français qualifiés dans l’équipe européenne.

C’est peut-être bien le point noir de cette édition. Le pays hôte n’aura pas de représenta­nt et c’est une première dans l’histoire de la compétitio­n. Le Cannois Victor Dubuisson, blessé au tympan cette saison, est le dernier Français à avoir disputé l’épreuve en 2014.

deux équipes de deux s’affrontent. Cette fois, les joueurs de la même équipe ne jouent qu’une seule et même balle par alternance sur un même trou. L’équipe qui fait le meilleur score remporte le trou. L’équipe qui remporte le plus de trous ramène un point à sa sélection. C’est incontesta­blement l’attraction de cette Ryder Cup. Lors des deux précédente­s éditions, Woods était dans le staff de l’équipe américaine, tenu à distance de la compétitio­n par ses problèmes physiques et de nombreuses opérations au dos. Mais le golf assiste cette année à une véritable résurrecti­on. Et pour couronner le tout, Woods, 42 ans, a remporté après cinq ans de vide son 80e tournoi sur le PGA Tour ce dimanche, le circuit américain. L’un des comeback les plus retentissa­nts du sport. Toujours est-il que la Ryder Cup n’a pas toujours offert des jours heureux à l’Américain qui a perdu plus de matches qu’il n’en a gagnés (13/17). Mais le Woods, nouveau est arrivé, et son charisme s’en trouve exacerbé. Même le capitaine européen Thomas Björn lui a rendu hommage hier en conférence de presse. « Sa victoire a été quelque chose de brillant ! Et vous savez, peu importe ce que les 24 gars feront ce week-end... à la fin, le golf a besoin de Tiger. Il sublime la discipline, attire les foules... C’est ce dont on a tous besoin ».

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