Var-Matin (Grand Toulon)

Pas une partie de plaisir!

Les Raphaëlois ont dû s’employer hier soir pour s’imposer 31-29 face à une accrocheus­e équipe d’Aix. Les voilà de retour sur le podium, en attendant le choc Montpellie­r - Nantes de ce soir

- JEAN-CLAUDE BAILICHE

Ày eregarder de plus près, ce derby de la 12 journée de Starligue s’annonçait plus équilibré qu’à prime abord. Car si les Raphaëlois, qui restaient sur quatre grosses prestation­s et demeuraien­t invaincus à domicile, partaient logiquemen­t favoris, les Aixois avaient des arguments à faire valoir. Notamment leur aptitude à bien voyager puisqu’ils ont déjà épinglé à leur tableau de chasse Sélestat, Ivry et Nîmes et perdu que de deux buts à Coubertin contre le PSG. Cependant, hier soir au palais des sports JFK, les hommes de Jérôme Fernandez ont quasiment hypothéqué toutes leurs chances de créer l’exploit lors des toutes premières minutes de la rencontre.

Aix cueilli à froid

Après trois minutes seulement, le SRVHB menait déjà 3 à 0. Grâce au même homme, Raphaël Caucheteux, auteur des trois premiers buts de son équipe, les deux premiers inscrits dans des cages vides. Le choix tactique des Aixois d’opérer en supériorit­é numérique, autrement dit avec sept joueurs de champ et sans gardien avait pour le moins été inefficace. Face à une équipe varoise pourtant privée de deux de ses artificier­s sur la base arrière, Abily et Simicu, les Provençaux avaient bien du mal à trouver la faille dans la muraille varoise. Après douze minutes, les Raphaëlois menaient 9-4 et se dirigeaien­t vers un succès aisé. Mais en remettant le métier sur l’ouvrage, le PAUC allait tout de même parvenir à revenir dans la partie. Et même à recoller à 12-10 (29e), en s’appuyant notamment sur Loesch, son meneur de jeu Minne et le très solide pivot Andreu Candau. À la pause, le SRVB menait malgré tout, 13-10. De quoi voir venir. D’autant que jusque-là, Aix avait vraiment eu du mal à trouver des solutions, notamment en attaque placée.

La solution par les ailes

Néanmoins, rien n’allait être facile pour les hommes de Joël Da Silva. Toujours sous la menace à la 37e (1917) et qui « vivaient » si l’on peut dire jusque-là du bénéfice de leur excellente entame de match. Mais leur avance allait fondre comme neige au soleil. Les Aixois avaient pris confiance, et parvenaien­t même à prendre pour la première fois l’avantage par Onufryenko (21-22, 43e). Heureuseme­nt pour le SRVHB, les ailiers étaient en forme. Caucheteux à gauche et Jurka à l’opposé mettaient sous pression Bauer, en inscrivant quatorze buts à eux deux en 48 minutes (25-23). Après quelques minutes de flottement, Saint-Raphaël avait retrouvé ses esprits. Et Krantz superbemen­t la mire (26-23, 49e). Aix s’accrochait. Mais le SRVHB allait tout de même avoir le dernier mot, d’autant que les visiteurs perdaient un peu leur sang-froid. Le gardien raphaëlois Popescu ainsi que Raphaël Caucheteux (11 buts en tout) finiront par écoeurer les Provençaux pour permettre au SRVHB de signer un succès 31-29, synonyme de podium provisoire… En attendant le choc de ce soir entre Montpellie­r et Nantes.

 ?? (Photos Philippe Arnassan) ?? Dans le sillage de Raphaël Caucheteux (ci-dessus), auteur de onze buts hier, le SRVHB a fini par venir à bout du voisin aixois.
(Photos Philippe Arnassan) Dans le sillage de Raphaël Caucheteux (ci-dessus), auteur de onze buts hier, le SRVHB a fini par venir à bout du voisin aixois.

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