Var-Matin (Grand Toulon)

Joël Da Silva: «Le plus grand événement que le club ait connu»

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Déterminé et confiant quant au potentiel de son équipe, l’entraîneur des vice-champions de France, Joël Da Silva, sait que son SRVHB a une carte à jouer ce weekend.

Joël, comment est votre groupe à quelques heures de ce grand rendez-vous? Très motivé, très concentré et très appliqué. Les joueurs se nourrissen­t de cette ambition. Comme un match face au PSG, ce n’est d’ailleurs pas une rencontre difficile à préparer pour un entraîneur.

Justement, ce match contre le PSG (défaite -, dimanche dernier lors de la e journée de Starligue), était-il une bonne préparatio­n ? Paris nous a permis de rentrer dans notre demifinale. On a bousculé une des meilleures équipes européenne­s. Maintenant, il va falloir être meilleur sur les petits détails qu’on avait pourtant ciblés et qui, face à ce genre d’équipe et dans ces grands rendez-vous, font la différence.

Contre le PSG vous faisiez face aux forfaits de deux joueurs cadres. Comment vont Karalek et Sarmiento ? Ils seront sur la feuille de match. Il n’y a rien de grave pour eux, et la motivation fera qu’ils passeront audessus de la douleur. Kentin Mahé nous explique que Berlin est l’équipe la plus forte de ce Final Four. Est-ce votre avis ? J’ai toujours dit que le favori était Berlin. Ils ont gagné cette coupe en , c’est une équipe complète et le Final Four se joue en Allemagne.

Par le jeu des rivalités entre ces trois clubs allemands, ne pourriezvo­us pas obtenir les faveurs du public ? Si Göppingen venait à sortir Magdebourg dans la demifinale précédente, ils ne voudront pas affronter Berlin en finale, et le public sera sans doute avec nous.

Les Allemands pourraient sous-estimer SaintRapha­ël. Vous pouvez jouer sur un effet de surprise… Auprès du public peut-être, mais du côté des équipes, ça aurait été vrai s’il n’y avait pas eu le quart de finale contre Melsungen. Notre victoire (-) là-bas a quand même fait un peu de bruit dans le milieu du handball.

En cas de victoire, vous vous ouvrez les portes d’une finale. Aucun club, français n’a jamais remporté cette coupe. Vous avez là une occasion d’écrire l’histoire... Si nous jouons la finale, ce sera le plus grand événement que le club ait connu.

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(Photo Adeline Lebel) Élu meilleur entraîneur de l’année en , Joël Da Silva peut offrir le premier titre de son histoire au SRVHB. Et pas le moindre.

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