route pour un final fort
Les clés du succès selon Geoffroy Krantz
La réponse est courte, laconique et sans équivoque. Quand on lui demande ce qu’il faut mettre comme ingrédients pour remporter une coupe EHF, Geoffroy Krantz ne refuse pas se mettre à table, donne même volontiers la recette, mais se contente d’un simple : « Tout ».
« Peut-être un peu de talent »
Vainqueur de la compétition en 2009 avec le club allemand du VFL Gummersbach, le demi-centre du SRVHB refuse de passer pour celui qui sait mieux que les autres ce qu’il faudra faire pour l’emporter ce week-end. « Les gars savent, on le sent depuis quelques jours dans leur attitude, explique-til. Mais ça ne se jouera pas seulement sur le handball. Il faudra tout mettre. Notre coeur, notre envie, notre détermination et notre talent aussi, car même si Berlin est favori, on en a quand même peutêtre un petit peu. »
Le soutien du public allemand
Installé dans le costume du « Petit Poucet», le SRVHB pourrait, comme le pense d’ailleurs son entraîneur, bénéficier des faveurs de ce public allemand que Geoffroy, fort de quatre saisons passées en Allemagne (2007 à 2011) connaît parfaitement. «Quelques applaudissements ne seront pas de trop, mais il faudra aller les chercher. Les gens aiment bien les Petits Poucets. Alors si on joue bien, si on s’engage et si on rentre bien dans notre match, ils pourront suivre.»
« Un match qui se joue au présent »
Pour bien entrer dans la partie et peut-être obtenir le soutien des 5 600 spectateurs de cette EWS Arena que l’on surnomme « l’enfer du Sud », les Raphaëlois devront surtout éviter de jouer le match avant l’heure. « Il ne faudra pas jouer cette demi-finale dans nos têtes avant qu’elle ne commence », prévient Krantz. Un écueil classique, dans lequel les Berlinois pourraient en revanche tomber. « Peut-être que Berlin aura déjà la tête en finale. Nous, on sait qu’on doit d’abord jouer notre demi-finale contre eux, annonce celui qui compte près de trente sélections avec les Bleus. C’est un match qui se joue au présent. Pas au passé en fonction de ce qu’on a pu faire avant, et pas au futur non plus. » Allez, Geoffroy, faites juste en sorte que le présent soit plus que parfait.