Var-Matin (Grand Toulon)

Une battue aux sangliers infructueu­se

Deux fois par mois, des battues sont organisées dans le massif protégé par la société de chasse pour réguler la population d’ongulés

- P.-H. C. phcoste@nicematin.Fr

Quatre ? Cinq ? Huit ? Combien y avait-il de sangliers cachés dans les buissons hier matin ? Au moment de ranger les fusils, le débat faisait rage au sein de la vingtaine de membres de la société de chasse du Pradet. Ce qui est sûr, c’est que malgré le flair des chiens et la dizaine de coups de feu qui ont résonné sur les pentes de la Colle noire, aucun ongulé ne figurait au tableau de chasse. « Depuis le début de la saison, en sept battues, on a tué cinq cochons, assure Laurent Allio, président de la société de chasse. « On pourrait en faire plus, mais il faudrait aller les débusquer là où ils se cachent, près des villas, et je m’y refuse pour des raisons de sécurité. » Organisées avec le conservato­ire du littoral, propriétai­re du site, pour limiter la population de sangliers, les battues ont pris leur rythme hivernal et se font entendre à raison de deux ou trois samedis matin par mois jusqu’à fin mars. « Mais si ça se trouve, on va écourter la saison parce que la sécheresse semble avoir limité naturellem­ent la proliférat­ion, glisse Laurent Allio. La première bête qu’on a abattue au mois d’octobre était d’ailleurs vraiment rachitique. »

 ?? (Photos P.-H. C.) ?? En poste ou engagé dans les collines à courir derrière les sangliers, les membres de la société de chasse présidée par Laurent Allio , déplorent en choeur que joggers ou cyclistes ne respectent pas (comme l’illustre la photo ) la fermeture du massif...
(Photos P.-H. C.) En poste ou engagé dans les collines à courir derrière les sangliers, les membres de la société de chasse présidée par Laurent Allio , déplorent en choeur que joggers ou cyclistes ne respectent pas (comme l’illustre la photo ) la fermeture du massif...
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