Solange et Andrea : le bonheur électrique et plus rien d’autre !
« Aujourd’hui, je ne pourrais plus rouler autrement! » Solange Deromme est formelle : l’électrique, c’est magique. Cette Tropézienne, qui évolue au sein d’un cabinet d’architectes, s’est convertie en 2014. Elle en est depuis à son deuxième véhicule propulsé par la fée électricité.
« J’aime la nouveauté. Je suis curieuse de découvertes. J’ai franchi le pas avec une Zoé, mais avec ses 160 km d’autonomie, c’était insuffisant. Le chauffage, le froid, l’électronique et la climatisation l’été, pompent vite de l’énergie. Alors l’an dernier, j’ai restitué la Renault et j’ai opté pour une montée en gamme avec la BMW I3, une nouvelle fois en location avec option d’achat (LOA) pour trois ans. Un bon compromis sur le plan financier», détaille Solange. Sa sécurité désormais ? Un prolongateur d’autonomie de 100 km. Sans parler d’hybride, il s’agit là d’une réserve de SP 95 qui prend le relais au cas où la batterie tomberait à plat.
Autonomie doublée
Assistante de direction, Andrea est ravie de sa Zoé assortie à son regard bleu azur, acquise voici trois ans avec le bonus écologique de 6 000 €, mais pense sérieusement à la remplacer par la Zoé nouvelle génération. « Mon conjoint l’a déjà. Avec, il double son autonomie ! Comme nous avons deux véhicules électriques, pour les longs trajets soit nous louons une voiture thermique, soit c’est le train ou l’avion...», concède cette jeune maman d’origine roumaine installée à Grimaud. Son budget électrique : 75 € mensuels pour la location de batterie et quelque vingt euros supplémentaires prélevés directement sur sa carte bancaire pour les recharges au réseau local d’Electric 55 Charging (lire par ailleurs). Sans compter les recharges privées à la maison.
Pas plus loin que Fréjus
Avec la BMW, je n’ai plus ce fil à la patte que représente la location d’une batterie. J’ai le même opérateur qu’Andrea pour les bornes, mais je préfère l’abonnement mensuel à 49 €. J’ai la chance d’avoir une mairie qui a cru à l’électrique avec huit points de charge sur SaintTropez, donc j’en profite !», intervient Solange qui regrette juste que parfois les places gratuites « pour faire le plein » soient squattées par des véhicules thermiques
ou les bornes, vandalisées… Mode de déplacement qu’elle ne conspue d’ailleurs pas totalement.
« C’est vrai que lorsqu’on doit sortir du golfe, nous prenons le diesel de mon mari, car la peur de la panne subsiste », reconnaît-elle.
« Il faut toujours prévoir et anticiper pour nos déplacements. C’est parfois un peu stressant», avoue Andrea. Elle peut compter sur une borne à 3 km de son domicile qui lui assure un plein en une heure. Son plus « long » parcours à ce jour ? Fréjus.
Plus zen et détendue
Logiquement, toutes deux plaident pour un nombre plus important de bornes standardisées.
« Ne serait-ce que sur les parkings des supermarchés ou de tous les centres-villes, ce qui permettrait de
recharger pendant les courses », indique Andrea. « Quels que soient les petits inconvénients, mes prochains véhicules seront électriques, car les améliorations sont constantes et l’électrique fait parti de l’évolution de la société à long terme », admet Solange, plus zen et plus détendue depuis qu’elle chemine silencieusement en électrique. « Sauf que parfois les piétons ou cyclistes ne nous entendent pas, alors il faut klaxonner ! », rit Andrea qui parle de « frémissement » autour d’elle.
« Je ne dis pas que tous mes amis s’équipent, mais depuis trois ans, je constate une hausse du parc électrique. On sent qu’il se passe quelque chose. Les gens commencent à ouvrir les yeux », conclut la jeune femme à l’heure de dire « Zou ! » en Zoé.