Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Oreca au pas de course vers la place de leader mondial L’événement BtoB

Sur les vingt-cinq véhicules au départ des 24 heures du Mans ce weekend, quatorze prototypes sortaient des ateliers de l’entreprise varoise Oreca. Un record

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C’est ce qu’on appelle faire la course en tête. Vingt-cinq prototypes, produits par quatre constructe­urs, ont tourné sur le circuit du Mans ce week-end. L’entreprise d’Hugues de Chaunac, Oreca, a placé à elle seule, quatorze véhicules sur la ligne de départ de la plus grande course d’endurance du monde. « C’est une belle concrétisa­tion d’un effort de plusieurs années. On est en train de devenir leader mondial dans notre catégorie, commente le dirigeant. C’est le fruit d’un travail de R&D en continu, depuis deux - trois ans, sur le nouveau modèle sorti en novembre, l’Oreca 07. Il s’est avéré être le meilleur modèle. »

La crédibilit­é

Passionné de courses automobile­s, Hugues de Chaunac est aussi un chef d’entreprise captivé. La société Oreca construit des voitures de compétitio­n dans la catégorie endurance depuis sept ans. Dans la bataille internatio­nale, ses performanc­es (9 victoires en compétitio­n) lui ont conféré une certaine aura. Le président de la société varoise accueille la réussite 2017 comme un gage de reconnaiss­ance. « Ça nous donne une grande crédibilit­é vis-à-vis des constructe­urs automobile­s. Et sur l’entreprise tout court » estime-t-il.

Une prouesse technique

Mettre quatorze véhicules sur la piste revient à construire l’équivalent de 40 voitures pour les pièces. Cela représente sept mois de travail. 80 salariés (sur 210 que compte l’entreprise) consacrent leur temps et leur expertise à la partie compétitio­n. Victime de son succès, la société a dû faire appel à un peu de sous-traitance pour certaines parties, en France et en Europe. Avec un prix maximum fixé par la fédération internatio­nale à hauteur de 500000 euros par voiture, plus la vente de pièces détachées, Oreca récupère un peu plus que sa mise . Au-delà de la petite marge financière, Hugues de Chaunac retire de cette aventure, une immense fierté pour ses équipes.

Objectif : développem­ent

Le chef d’entreprise n’hésite pas à investir et à innover. Il a su aller sur les chemins de la diversific­ation, en s’appuyant sur une équipe de passionnés et d’experts. Le groupe a notamment misé sur le développem­ent de la vente d’équipement­s et d’accessoire­s. Il investit en permanence sur le digital. 600 colis par jour partent dans toute l’Europe grâce au site marchand, Oreca Store. « Au départ, nous faisions de la vente par correspond­ance. Avec internet, la vente électroniq­ue s’est très bien développée. » Lorsqu’Oreca a pris ses quartiers dans le Var, en 1987, la société comptait 48 salariés. Ils sont aujourd’hui 210 à oeuvrer pour une activité « petitement industriel­le » comme le dit le patron, en croissance régulière, avec un chiffre d’affaires autour de 60M€.

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(Photo DR) Les quatorze véhicules conçus dans le Var . Création Chiffre d’affaires Nombre de salariés Les victoires aux h du Mans
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