Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Téléphone grave danger

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Quand une femme est victime de violence dans les Alpes-Maritimes, elle peut être équipée de « Téléphone grave danger » : un dispositif de téléprotec­tion, géré par l’associatio­n Harjès, « qui consiste » selon Eric Ciotti «à équiper d’un téléphone muni

d’un bouton d’appel d’urgence » celles qui sont les plus exposées. A l’autre bout du fil: les forces de l’ordre. Le Départemen­t finance les deux tiers du coût de fonctionne­ment (8 500 euros par an). Depuis le 1er janvier, huit nouvelles attributio­ns de téléphones, 3 à Nice et 5 à Grasse, ont été validées par les procureurs de la République. Lors d’une rencontre hier, avec les assistante­s sociales du conseil Départemen­tal détachées auprès des forces de l’ordre, Charles-Ange Ginésy a également annoncé l’affectatio­n d’une cinquième assistante sociale au commissari­at de Grasse. Dans presque un cas sur deux, la personne qu’elles rencontren­t est victime de violences conjugales.

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