Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Mardi

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Le Premier ministre Édouard Philippe assume d’avoir fait le choix de l’impopulari­té en décidant d’abaisser de  à  km/h la vitesse maximum sur les routes secondaire­s « à double sens ». Il a raison. Le constat est accablant : depuis trois ans la mortalité routière est repartie à la hausse et les chiffres de  ne seront pas bons. Au-delà des polémiques, les chiffres sont imparables. Ce type de route, qui représente % du réseau, concentre % des accidents mortels, quasiment le double des morts en site urbain. La vitesse reste toujours la première cause de mortalité routière devant l’alcool ou l’absence de ceinture. Quoiqu’en disent les associatio­ns d’automobili­stes, les pays européens qui ont baissé à  km/h la vitesse maximum sont en tête du palmarès en termes de sécurité. L’exemple danois – ressassé à loisir par certains – d’un relèvement de  à  km/h accompagné d’une baisse de la mortalité n’est pas significat­if car il n’a concerné qu’un tronçon d’une centaine de kilomètres où les automobili­stes dépassaien­t la vitesse prescrite. Par contre, l’abaissemen­t en  de  km/h sur le périphériq­ue

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