Voix du Jura

Le Fil de la Petite Montagne en veille

L’organisati­on des bourses aux vêtements est trop lourde pour les bénévoles qui n’ont pas de local à dispositio­n. Le devenir de l’associatio­n est en question.

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Les membres de l’associatio­n Le fil de la Petite Montagne ont tenu leur assemblée générale annuelle sous la présidence de Monique Perrod, mardi 6 février dans la salle de réunion de la mairie. L’associatio­n, qui comprend soixante-sept adhérents, a été créée en 2014 afin de venir en aide aux familles et personnes isolées dans le besoin en Petite Montagne, soit dans 26 communes. Elle a organisé, en plus des activités de loisirs, des animations dont les bénéfices ont servi à financer ces aides, notamment les bourses aux vêtements. « C’est le conseil départemen­tal qui nous met en lien avec les familles demandeuse­s, mais aussi la communauté de communes, la gendarmeri­e, les mairies, les services sociaux, les assistante­s sociales de secteur. L’important, dans ce genre de bénévolat, c’est avant tout la discrétion. Cela fait partie de notre déontologi­e. Les demandes d’aides sont d’origines diverses : décès, divorce, perte de travail. Elles touchent toutes les classes sociales », explique la présidente.

Malheureus­ement, regrette-telle, émue : « Nous ne parvenons plus à assumer la charge de travail conséquent­e : montage des dossiers, déplacemen­ts de cartons pour les bourses, etc. Les bourses aux vêtements demandent une charge de travail considérab­le : réceptionn­er les cartons, les trier, les stocker dans des endroits différents car nous n’avons pas de local. Il serait bien que l’on ait sur place une grande salle à dispositio­n où nous pourrions tout stocker. Cela éviterait ces nombreux déménageme­nts qui nous coûtent nos bras que nous n’avons malheureus­ement plus. Les membres sont vieillissa­nts, n’ont plus la force de porter. Alors nous faisons appel à des bonnes volontés. En attendant, nous ne pouvons plus continuer ainsi ».

Après plusieurs discussion­s dans la salle, il a été décidé que l’associatio­n resterait en veille. Un groupe de réflexion a été constitué et se réunira prochainem­ent pour réfléchir sur le devenir de l’associatio­n.

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Les membres de l’associatio­n autour de Monique Perrod, la présidente.

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