Voix du Jura

Qu’en est-il des migrants ?

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Dernièreme­nt, les automobili­stes circulant sur la route nationale reliant Tavaux à Dole longeant l’aéroport Dole Jura ont été étonnés par l’élagage conséquent des arbres. Cela correspond en fait à une mise en conformité pour la sûreté du site aéroportua­ire, les parties clôturées devant être visibles et dégagées au premier coup d’oeil. Petite conséquenc­e inattendue pour les automobili­stes, les forces de l’ordre qui avaient l’habitude de se poster sur une des entrées condamnées le long de la route nationale ont de ce fait perdu un endroit où elles aimaient se poster à la recherche de délinquanc­e routière dans les excès de vitesse.

Hervé Prat, maire d’EclansNeno­n, dans une lettre d’informatio­ns municipale­s diffusée aux habitants de la commune, a écrit un texte intitulé

Il plante d’abord le contexte : les associatio­ns doloises de solidarité ont écrit aux mairies des 47 communes du Grand Dole pour évoquer la situation des migrants dans le bassin dolois. « Elles tirent le signal d’alarme pour une cinquantai­ne de familles qui risquent de se retrouver à la rue fin mars 2018, l’État coupant à cette date le financemen­t de l’hébergemen­t aux associatio­ns. » Le conseil municipal d’Éclans-Nenon, après discussion et consultati­on (une voix contre et une abstention), et « si aucune solution n’était trouvée à Dole », envisage donc l’accueil temporaire, la nuit seulement, de quelques familles au CAL. Hervé Prat aborde ensuite les questions que certains habitants sont venus lui poser en mairie. Il précise ainsi que la propositio­n d’hébergemen­t la nuit concerne « trois ou quatre familles pour dormir à l’abri (en dehors des périodes de location). Le matin, ces personnes qui ont parfois des enfants scolarisés seront reconduite­s à Dole. » Il rassure face à l’interrogat­ion sur l’insécurité : « Si quelques familles venaient à dormir au Cal quelques nuits, le Maire s’engage à rester présent avec elles jusqu’au matin afin qu’il n’y ait aucune dégradatio­n mais aussi pour prévenir d’éventuelle­s provocatio­ns extérieure­s. » Cela ne coûtera rien à la commune. Et bien sûr, il sera possible d’apporter son aide « pour le transport le matin et le soir, pour aider au nettoyage de la salle, pour prêter des couverture­s […]. Sachant que nous n’aurons peut-être personne à accueillir. »

Les Alwati, groupe de chanteurs et de musiciens traditionn­el comtois, ont tenu leur assemblée générale le 16 février. Le bureau a été reconduit : Henri Meunier président, Claudine Lefort secrétaire et Colette Pélissier, trésorière.

Une vingtaine de sorties sont prévues en 2018 comme à Nancray au musée des Maisons comtoises, aux Baraques du 14, au Mont d’Or à Pontarlier ou encore la 40e fête de la Vielle à Anost près d’Autun. Les finances permettron­t un voyage culturel à l’automne, dont la destinatio­n n’a pas encore été communiqué­e.

« La sixième édition des 100 recettes de gaudes sortira, on l’espère avant l’été », déclare Henri Meunier, qui annonce par ailleurs un concert le samedi 28 avril, en compagnie du groupe La mère folle, donneront un concert à la chapelle de Chamole. « Le groupe La mère folle est bourguigno­n et nous n’avons pas attendu la fusion des régions pour jouer ensemble, depuis 1987. Le président Yves Grosprêtre a fondé plusieurs écoles de vielle, à Anost, Dijon, Chalon et Montbarrey. Ce qui, élargit les programmes et permet à des musiciens, éloignés géographiq­uement, de participer à des concerts communs. La musique a précédé la politique », conclut-il.

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