Le verger collectif porte ses premiers fruits
Sous le joli nom de « Paysages à croquer », le verger collectif est l’un des beaux projets du collectif associatif montbrunois Grains de pollen, créé voilà deux ans.
Le projet de verger collectif est à présent devenu réalité, avec l’arrivée des premiers fruits du verger et du potager de la Maison Momi. L’acquisition par la commune de cette maison et son jardin qui demeuraient la seule enclave privée entre l’école et la mairie, a en effet permis les premières plantations. « Depuis cet achat par la commune, le collectif, associé à la mairie par une convention et épaulé par des habitants, a donc créé les premiers verger et potager collectifs attenants, ouverts à tous. Et ça a marché ! Jamais on n’avait vu autant le monde le soir, après l’école, enfants et adultes, semant, plantant, arrosant, cueillant timidement, tant les gens, habitués aux propriétés fermées, osent à peine se servir !», explique Violette, l’une des animatrices de Grains de Pollen.
Ici, en effet, tout le monde partage ses savoirs, apprend à respecter la terre, les végétaux, les animaux et les humains. Aucun traitement chimique n’est utilisé et pourtant les fruits, les légumes, les fleurs et les pollinisateurs sont bien là, à portée de main ou de bouche. Les récoltes dépassent toutes les espérances. «Les principes sont simples : un bout de terrain, de l’entraide, de la volonté, une dose de bonne humeur, une transmission des savoirs enfouis mais pas totalement oubliés, le retour vers un début d’autosuffisance alimentaire… Et en bio !», explique un autre membre du collectif.
« N’en déplaise à quelques esprits chagrins, ce potager a retrouvé une forme qui saurait sans doute émouvoir M. Momi, l’ancien propriétaire décédé. Le verger fêtera sa première année cet été et tous les arbres adoptés ou parrainés vont bien et produisent déjà leurs premiers fruits. C’est la preuve qu’une démarche citoyenne peut réussir ! Ce verger et ce potager sont un bien collectif, un partenariat de la mairie, du collectif et de tous les habitants, bien plus qu’un simple jardin partagé ! », conclut
Violette.