Monaco-Matin

Des injures politiques parmi tant d’autres...

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L’injure politique est un art àpart entière. En ces temps du tweet-roi, elle ne relève plus du pamphlet. Elle est ciselée, brutale, fait mouche à mots comptés. L’injuremode­rne est lapidaire, d’autant plus cinglante et savoureuse. Sous la direction de Bruno Fuligni, les éditions L’Éditeur publient une version actualisée­de leur Petit dictionnai­re des injures politiques. Plus de cinq cents pages d’attaques en règle, classées par ordre alphabétiq­ue des victimes, dont nous avons extrait ici quelques missiles, parmi quantité d’autres.

« Quand je parle avec Balladur, j’ai l’impression de parler avec le fantôme de Pompidou : la même onction, la même culture vaguement moderniste pourmasque­r un conservati­sme impitoyabl­e. »

« Il m’a fait l’impression de l’amant qui craint la panne. » pour Noël. »

« Passer de rien à chef de l’État, Hollande va souffrir. »

« Au bout de dix minutes, ses discours durent des heures. Il ne convainc pas, il use. » « Si l’éclipse du 11 août 1999 avait été de gauche, cela se saurait : Jack Lang aurait déjà claironné qu’il était à l’origine de ce spectacle populaire et gratuit. »

« Il est bronzé. » « Je ne me suis pas engagé en politique depuis plus de 25 ans pour m’extasier devant un rond-de-cuir devenu Brutus. »

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