Une alerte de l’officier d’état civil
Depuis la loi du janvier , les officiers d’état civil ne peuvent plus interdire un prénom. La Ville de Nice, qui a estimé que le choix de ce prénom pouvait être assimilé à « une apologie du terrorisme » et contraire à l’intérêt de l’enfant, a donc signalé les faits au procureur, qui a le pouvoir de saisir le juge aux affaires familiales. La mairie était- elle dans l’obligation de faire ce signalement ? « Oui, c’est comme une mise en danger de l’avenir de cet enfant, a défendu JeanMichel Prêtre. En revanche, c’est la responsabilité propre de la mairie d’avoir communiqué sur ce dossier particulier, ce n’est pas de mon fait, ni, semble-t-il, du fait de la famille. »