Une journée en campagne
LE FILS SPIRITUEL DE CHARLES DE GAULLE
Henri Guaino est candidat à l’élection présidentielle. Et la victoirede François Fillon le renforcedans sa conviction de défendreune ligne « gaulliste » que son adversairededroite, pourtant issu comme lui des rangs séguinistes, a largement abandonné en défendant un programmede rigueur budgétaireultra-strict: « Si j’approuvais ce plan, je renierais ma mère, ma grand-mère et tous ceux qui ont sué sanget eau », a lancé l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy sur BFMTV. La suppression de postes de fonctionnaires ou la réforme de l’Assurancemaladie ne sont pas du goût d’Henri Guaino, qui de- mande ironiquement: « Et après, onva fairequoi? Supprimer les congés payés ? ».
BUISSON DÉNONCE LA PRIMAIRE
Si l’ancien conseiller sulfureux de Nicolas Sarkozy se réjouit de la « révolution conservatrice » promise par François Fillon, il regrette le processus de la pri- maire, qu’il compareàune « régression de la démocratie ». Et prévient le candidat de la droite: s’il veut gagner, il faudra désormais convaincre les classes populaires, qui ne se sont pas rendues aux urnes. « François Fillon risque de se faire enfermer dans l’image de candidat du patronat », a-t-il clamé sur France Inter. Sera-t-il entendu?