L’humeur
présidente niçoise de Droits de cités, lundi, h .
« L’heure de vérité s’approche... Les syndicats ne défendent que leurs intérêts corporatifs pas l’intérêt général public ! Le président Macron avec son gouvernement céderont-ils ou non à cette situation inadmissible... »
sénateur LR, mardi, h .
« Vivement la grève de Mélenchon. » ,maireLR de Cannes, mardi, h .
« La réduction à % le nombre de logements adaptés pour les personnes à mobilité réduite dans les nouvelles constructions du projet de loi logement du gvt est indigne et doit être combattu avec force ! »
maire LR de Villeneuve-Loubet, mercredi, h .
« Au conseil métropolitain #NCA, les interventions critiques de l’opposition semblent bien anodines en regard de celles... des maires ciottistes de la majorité. Et ça ne devrait pas se calmer dans les mois qui viennent. Mais @cestrosi les laisse longuement s’exprimer. » L’installation d’Ikea à Nice-Ouest transcende les clivages politiques. C’est ainsi qu’outre les écologistes, s’y opposent de concert le Front national et le Modem Christian Razeau. Au nom du FN, le conseiller régional Philippe Vardon dénonce « un coup de plus porté aux commerces et à l’emploi de proximité et m² d’espace naturel en moins pour alimenter les circuits courts, essentiels à une politique de suffisance alimentaire éco-responsable». Et, « pour défendre le bien vivre, avec ses artisans, ses commerces et ses entreprises de proximité », il réclame un « moratoire sur l’implantation de nouvelles grandes surfaces commerciales à Nice et dans la Métropole ». De son côté, Christian Razeau invite à « la raison », estimant qu’au regard de l’envolée des ventes en direct par Internet, « les nouveaux grands investissements de ce type sont devenus dangereux pour tous et inutiles à chacun ». Pour Patrick Mottard, président du PRG , la réforme des institutions ne casse pas trois pattes à un canard. « Ce qui est présenté avec emphase comme une réforme constitutionnelle est au mieux une réformette et au pire un non-événement, diagnostique-t-il. Diminuer de % le nombre des parlementaires ne mange pas de pain mais relève de la pure démagogie. Et réduire de moitié le Conseil économique et social est une demi-mesure : il faut supprimer totalement ce fromage de la République, ce qui permettrait d’économiser plus que les % de parlementaires en moins. » Le pilonnage ne s’arrête pas là : « Les % de proportionnelle ne changeront rien, si ce n’est de permettre aux grands partis de faire élire leurs apparatchiks les plus impopulaires. La limitation des mandats dans le temps est quant à elle une aimable plaisanterie, car on peut faire confiance à nos notables, en particulier dans le , pour jouer à saute-mouton d’un mandat à l’autre. Donc, en résumé, beaucoup de bruit pour rien. » La vraie réforme passerait, à ses yeux, par une diminution drastique des pouvoirs du Président. Le Front national pose ses jalons un peu partout en vue des municipales. A Saint-Laurent-du-Var, Bryan Masson, délégué du FN pour la e circonscription, tape tous azimuts sur Joseph Segura. Cette semaine, il a stigmatisé son « grand écart » entre Les Républicains et La République en marche, après que le premier magistrat laurentin a partagé sur son compte Twitter une publication de Bruno Le Maire, qu’il avait soutenu lors de la primaire de la droite. « Approuver Bruno Le Maire, c’est approuver la politique économique du gouvernement présidé par Emmanuel Macron. Entre LR et LREM, il faudra choisir monsieur Segura », invite Bryan Masson. Segura est au moins tranquille sur un point : contrairement à d’autres, il ne pourra être accusé de fricoter avec le FN. Par la voix de sa secrétaire azuréenne Cécile Dumas, le PCF a apporté son soutien aux étudiants qui refusent « la sélection » à l’université. « Le gouvernement s’entête et joue la carte de l’autorité pour intimider les jeunes qui veulent décider de leur avenir et s’assurer un droit aux études pour tous. Le Parti communiste refuse le tri social », s’émeut-elle. La sélection, pour elle, n’est qu’un cache-misère, l’avatar de moyens insuffisants : « L’université a besoin de moyens et les étudiants veulent pouvoir suivre des études sans être obligés de faire de multiples petits boulots. Ils veulent un taux d’encadrement à la hauteur des enjeux de formation de notre époque. La recherche publique a aussi besoin de moyens et avant tout de la réorientation de l’argent public vers le public. Mme Vidal, messieurs Macron-Philippe, votre libéralisme est un problème ! » Les sénateurs membres du groupe de travail sur le loup. (Photo N.-M.)
Dominique Estrosi-Sassone a réuni au Sénat le groupe de travail qu’elle anime, consacré au loup en France. Les participants ont décidé de « passer à l’offensive pour défendre les activités d’élevage et l’agro-pastoralisme ». Parmi les pistes retenues, « revisiter la Convention de Berne en saisissant Bruxelles, identifier les associations prêtes à porter les recours contre le Plan loup -, missionner un expert pour mener un comptage impartial des loups et une analyse critique de l’hybridation, saisir la Cour des comptes sur la budgétisation du Plan loup dont le chiffrage n’est pas vérifié et enfin faire du loup un thème central lors des prochaines élections européennes, alors que de nombreux pays sont confrontés aux mêmes difficultés face au prédateur ». Le député LR Eric Pauget a déposé une proposition de loi visant à exclure de la base d’imposition de la TVA les impôts, taxes et prélèvements obligatoires applicables à la fourniture d’électricité, de gaz et d’eau. Il détaille : « La particularité hélas bien française de la TVA réside dans sa base d’imposition extrêmement large, qui comprend les impôts, taxes et droits de prélèvement de toute nature. Cela revient donc à dire que les Français acquittent la TVA sur un bien ou un service déjà soumis à une autre taxe. Ainsi, une double peine est appliquée au consommateur qui paye une taxe sur les taxes. A l’heure où nombre de nos concitoyens doivent faire face à une augmentation de la CSG qui les fragilise et ampute leur pouvoir d’achat, il apparaît essentiel d’exclure de la base d’imposition de la TVA les La démarche, en creux, en dit long sur l’éventail des sensibilités au sein de LREM. Jean-Marie Beucher, Dominique Fillebeen, Bernard Busuttil, Ibrahima Diop et Moustapha Tiam, « marcheurs de la première heure », viennent de porter sur les fonts baptismaux l’association « Les amis d’Emmanuel Macron Alpes-Maritimes ». « Son objectif, indique Jean-Marie Beucher, qui la préside, est de rassembler celles et ceux qui se reconnaissent dans l’action du président de la République. Nous n’agissons pas en opposition au comité départemental LREM, la plupart d’entre nous y ayant des fonctions actives. Notre initiative vise à répondre à une forte demande de nos concitoyens qui approuvent les réformes d’Emmanuel Macron, sans pour autant adhérer aux règles et méthodes d’un parti politique. » On sent percer une certaine nostalgie du bouillonnement citoyen qui avait accompagné la marche vers l’Elysée… Une effervescence aujourd’hui mise à mal par les impératifs du pouvoir et ce qu’ils impliquent de discipline partisane, a fortiori avec un Président jupitérien !
Juliette Chesnel-Le Roux et Laurent Lanquar, porte-parole d’EELV , apportent leur pierre à la refonte de la SNCF. Ils proposent de « co- construire un projet de service public ferroviaire basé sur un financement fléché, autonome et géré par les Régions ». A leur sens, « l’équilibre entre service public et rentabilité se trouve dans la cogestion, le dialogue entre les décideurs, les représentants des entreprises ferroviaires et les usagers, qui a fait qu’en - (lorsque les écologistes étaient aux manettes avec le PS, ndlr), % des trains étaient à l’heure en Paca, un record historique ». Ils précisent : « La cogestion du TER doit être accompagnée d’un financement dédié. L’écotaxe sur les poids lourds, couplée au versement transport régional, pourrait constituer la source de financement des TER, gérée librement par les Régions. » Cela pourrait prêter à rire. Dans plusieurs facultés, des étudiants grévistes ont revendiqué d’obtenir au minimum / aux examens, voire davantage. Georges Haddad, président de Paris-I, homme ouvert au dialogue pourtant, en est encore sur les fesses. Rions de bon coeur donc, mais pas trop longtemps. Cet ultimatum loufoque est en effet l’acné d’un état d’esprit dévoyé dont notre jeunesse ne saurait être tenue seule comptable. Si des étudiants estiment que leur simple présence à la fac vaut instantanément diplôme, la responsabilité en incombe largement à l’Education nationale qui – en phase avec des parents eux aussi bien conciliants – n’a cessé de les conforter dans la conviction que tout leur était dû. Cette dérive ne date pas d’aujourd’hui. Elle a pris naissance dans cette louable mais au final funeste volonté d’amener tout le monde ou presque au bac, fût-ce en le bradant de manière éhontée. Bercés d’illusions leur scolarité durant par des notes gonflées à l’hélium, ceux qui font naufrage à l’université se retrouvent le bec dans l’eau, sidérés. Faute de l’opérer en amont, la sélection se fait par l’échec. Il ne s’agit pas de restaurer le fouet, ni même les coups de règle sur les doigts. Mais une sévérité renforcée du primaire au lycée ne ferait sans doute pas de mal pour mieux préparer aux défis de l’université et de l’entreprise. La bienveillance, il en faut, ne peut durablement s’exonérer d’un… minimum d’exigence.