Monaco-Matin

Bricomarch­é toujours ouvert malgré les dégâts

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Près d’Intermarch­é, un entrepôt de 1 750 m2 a perdu une bonne partie de sa toiture. Il est occupé par l’entreprise Entrepose, qui est en plein rush pour poser les barrières de sécurité du grand prix automobile de Monaco. Les locaux appartienn­ent à Laurent Genola : «Je suis là depuis 1973. A l’époque, ici, rien n’était construit. Regardez le couvreur, il est venu avec un camion-nacelle. Il a enlevé tout ce qui pouvait bouger et être dangereux, et fixé le reste. Les deux grands volets Une partie du toit du hangar s’est envolée.

(Photo L.Q.)

roulants métallique­s sont en rideau. On les maintient ouverts avec des étais pour que l’entreprise puisse travailler ». À Bricomarch­é, des palissades métallique­s de quatre mètres de haut se sont effondrées. L’extérieur et plusieurs portes sont fermés par des rubalises. Le téléphone n’arrête pas de sonner chez la patronne, Julia Lefrançois-Papillon. C’est sa mère qui raconte : « Avec mon mari, nous logeons dans l’appartemen­t au-dessus. Vers h du matin, on a entendu un bruit de tôles, on a cru que tout allait s’envoler. Puis ça s’est calmé très vite. Comme tous les matins, mon mari s’est levé vers h, et il a vu les dégâts. Toutes les portes du magasin s’étaient ouvertes. Devant les caisses, des dalles du plafond et des débris étaient tombés. À l’extérieur, les bouteilles de gaz avaient volé et les clôtures métallique­s se sont effondrées. On a eu de la chance, les voitures ont été épargnées. Mais c’est dangereux. L’assurance nous a autorisés à ouvrir le magasin, mais que l’intérieur ». À Intermarch­é, il y a eu des dégâts à la station-service, mais apparemmen­t pas sur les pompes elles-mêmes. « Les bouteilles de gaz et les pompes à carburant, c’était notre première préoccupat­ion », explique Albert Calamuso, adjoint au maire.

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