Astrid Veillon au festival du polar de St-Laurent-du-Var
La comédienne et écrivain lira des extraits du dernier livre de Ian Manook, samedi 28 avril, dans le cadre du premier festival du polar laurentin
Le week-end prochain, samedi 28 et dimanche 29 avril, sera dédié au polar puisque Saint-Laurent-du-Var organise son premier festival du genre. De nombreux auteurs seront présents. C’est Bernard Minier, l’auteur de Glacé ou encore de Soeurs, son dernier livre (Editions XO), qui sera l’invité d’honneur de ce festival (1). Vous pourrez donc le rencontrer librement d’autant qu’il adore cela : aller à la rencontre de ses lecteurs. Mais cette rencontre ne sera pas la seule programmée lors de cette manifestation consacrée à un genre littéraire qui a de plus en plus les faveurs du public. La comédienne Astrid Veillon lira, samedi 28 avril à 18 heures, un extrait du livre Mato grosso de Ian Manook. De plus, dimanche 29 avril à 11 heures, on pourra voir avant tout le monde le premier épisode de la saison 2 de Tandem (intitulé Dans les mailles du filet), une série diffusée sur France 3 et dans laquelle Astrid Veillon incarne le rôle d’un commandant de police divorcé, travaillant avec son ex. Une semaine avant sa venue nous avons pu interviewer Astrid Veillon pour en parler.
Vous avez été mannequin, vous avez écrit des livres, Félix Gray vous a écrit une chanson, vous faites de la télévision, du cinéma, du théâtre, vous êtes donc une artiste complète. Avez-vous une préférence ?
Je fais ce que j’aime. J’adore mon métier de base qui est d’être comédienne puisque c’est le métier que j’ai choisi depuis que je suis toute petite. Mais c’est aussi vrai que l’écriture prend de plus en plus de place dans ma vie, d’ailleurs je suis en train d’écrire mon troisième roman. C’est un exercice fastidieux et compliqué pour moi parce que ce n’est pas ma matière première. Écrire, c’est raconter des histoires différemment : quand on est comédien on raconte les histoires des autres. Mais écrire permet de raconter d’autres choses.
À Saint-Laurent-du-Var vous allez lire un autre auteur, un extrait de Mato grosso de Ian Manook (Editions Albin Michel)...
J’aime bien cet exercice de lecture car on rentre dans l’univers de quelqu’un d’autre. C’est un exercice compliqué parce qu’il n’y a pas de mise en scène et on doit faire passer les émotions uniquement par la voix. Pour les comédiens c’est un exercice super intéressant.
À Saint-Laurent on va également découvrir, en avant-première, le premier épisode de la saison de Tandem, une série diffusée sur France ...
Ah oui, c’est cool que le producteur et France aient accepté cela. Je vais d’ailleurs le découvrir en même temps que le public. Il y aura douze épisodes comme dans la première saison.
Que va-t-il se passer dans cette deuxième saison ?
On continue de suivre Paul et Léa dans leurs péripéties de couple divorcé, parents de deux adolescents qui vont commencer à leur créer quelques ennuis. Ici, à l’inverse de la saison où c’était plutôt Paul qui cherchait à reconquérir Léa, là c’est plutôt Léa qui a eu tellement peur de le perdre qui va essayer de se rabibocher. Avec des rebondissements d’ailleurs.
Qu’est-ce qui vous a plu dans cette série ?
C’est vrai, j’ai joué pas mal de rôle de flic mais ce qui m’a retenu sur Tandem c’est l’aspect comédie familiale : l’idée d’un couple de divorcés obligés de travailler ensemble était novatrice. En plus elle est son supérieur et puis elle doit gérer ses deux enfants, avec lui aussi d’ailleurs.
Et le prochain rôle ? Encore un flic ou pas ?
Non, on m’en propose mais je refuse, j’en ai fait le tour. Je fonctionne à la lecture du scénario et à la rencontre avec le réalisateur, donc je suis ouverte à tout : une comédie romantique, un classique, un personnage en costume... J’ai plein d’envies mais je n’ai pas d’envie particulière.
Tandem c’est quand même quatre millions de téléspectateurs pour chaque épisode, vous devez en être heureuse ?
On est toujours heureux d’être dans un succès... il ne manquerait plus que cela ! La magie de Tandem, c’est que tous les acteurs forment vraiment une équipe et on a tous un vrai plaisir à se retrouver. Je travaille beaucoup les textes, c’était un peu le deal avec les producteurs : je mets beaucoup mon grain de sel, surtout dans les scènes de famille qui sont, parfois, à mon sens, traitées trop rapidement. Du coup, avec les autres comédiens ont fait un vrai travail de lecture et on s’amuse énormément. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui plaît aux gens : le public sent qu’il y a une bonne ambiance sur le plateau et que l’on s’amuse à défendre nos personnages. En plus les téléspectateurs peuvent s’identifier à ce couple et à ses problèmes.
1. Lire l’interview de Bernard Minier dans notre supplément Week-end daté du 20 avril.