Monaco-Matin

«Je ne sais pas combien de temps on tiendra»

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Si chacun des riverains est dans un cas particulie­r, celui d’Emilia Couto Da Costa est aussi marquant. Cette maman d’un garçon de 8 ans et demi, Jonathan, vit à Sainte-Sabine avec son mari et travaille sur Monaco jusqu’à des heures très tardives. Salariée depuis 24 ans dans la société monégasque « Partner’s Service », elle peut compter sur la compréhens­ion de son employeur. Mais malgré cela, la vie au quotidien est devenue très pénible.

« Fatiguée et stressée »

«Je ne peux pas emprunter le sentier lorsque je rentre en plein milieu de la nuit. Je suis donc actuelleme­nt et temporaire­ment logée chez des amis à Menton et je ne peux pas ne pas avoir mon enfant à mes côtés. Alors, chaque jour de la semaine, je fais un aller-retour le matin pour amener Jonathan à l’école de Sospel, lui qui refuse d’imaginer la quitter. Puis encore un aller-retour en fin de journée pour ensuite le faire garder. Avant de rentrer le weekend. » Une situation particuliè­rement coûteuse. «Jusqu’à cet hélitreuil­lage, je louais une voiture. Et les frais d’essence sont importants avec deux trajets par jour. Je ne sais pas combien de temps on tiendra. Avec la maison, on ne peut pas financière­ment supporter le coût d’un second loyer. » Très fatiguée et stressée, Emilia s’interroge sur comment a pu lui être vendue la maison, tandis que la situation était connue depuis très longtemps et quelles aides sont disponible­s pour elle. Elle attend la venue du préfet, annoncée pour le 22 mai prochain, pour en savoir plus sur la suite.

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Emilia Couto Da Costa et son fils Jonathan.

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