Monaco-Matin

L’aventure de Priscilla Betti dans la jungle

La chanteuse azuréenne a participé à l’émission The Island Célébrités, tournée en décembre et diffusée sur M6, tous les mardis à partir de ce soir. Nous l’avons rencontrée à son retour

- PROPOS RECUEILLIS PAR ESTELLE PEREIRA

Au beau milieu d’une île déserte du Panama, Priscilla Betti, originaire de La Trinité, a relevé le défi de survivre, avec un minimum de moyens, dans un environnem­ent connu pour son hostilité : la jungle. Pendant deux semaines, et avec dix autres personnali­tés, dont la chanteuse Lââm et la Miss France 2015 Camille Serf, l’Azuréenne a abandonné tout confort. Elle revient sur son expérience dans une partie du monde où l’air est composé de 90% d’humidité.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire une telle aventure ? Le côté humain. Il n’y avait pas de compétitio­n entre nous. Le but était de s’entraider pour tenir jusqu’au bout. J’aime les challenges. Pour moi, The Island représente la débrouille. Survivre sans artifice, sans rien. C’est ça que j’ai adoré.

Aucune épreuve n’était organisée comme dans Koh-Lanta ? Non. J’ai accepté de participer à l’émission parce que c’était juste de la survie. S’il y avait eu des épreuves j’en aurais été incapable. J’étais complèteme­nt à plat. On ne mangeait presque rien à part des noix de coco…

Être filmé, sans artifice, c’est comme se mettre à nu ? Complèteme­nt. Quand on part pour une telle aventure, il ne faut pas avoir peur d’être au naturel. On ne peut pas se cacher derrière une tenue ou du maquillage.

Vous connaissie­z déjà quelques participan­ts ? Il y a Olivier Dion avec qui j’ai fait Danse avec les stars. J’avais déjà rencontré Louisy Joseph (exchanteus­e du groupe L, ndlr )et Gwendal Peizerat (champion du

monde de danse sur glace en , ndlr) avec qui j’ai participé au casting de l’émission Ice Show sur M.

Des amitiés sont nées ? Des affinités se sont créées comme avec Christian Califano (ancien joueur de rugby du XV de France) ou avec Émilie Gomis (joueuse de basket-ball en équipe de France). Même avec les cameramen. Je ne sais pas si c’est

le cas dans les autres émissions, mais là, ils ont vécu dans les mêmes conditions que nous.

À l’inverse, des tensions ? Forcément, ça fait parti du jeu. Je ne peux pas dire l’inverse. Mais dans cette aventure, j’ai eu de la chance car les gens étaient intelligen­ts. Chacun comprenait l’origine des disputes et s’excusait facilement. Il n’y a jamais eu de méchanceté entre nous.

Le plus difficile dans cette aventure ? Les moustiques. C’est la seule raison pour laquelle j’aurais pu abandonner. Nuit et jour, sur la plage, dans la jungle, ils sont partout et nous piquent sans

arrêt. Même dans l’eau ! (rire) Le problème c’est le soir, si on commençait à se gratter c’était foutu. Et la nuit tombe à  heures et le soleil se lève à  heures durant cette saison (décembre, ndlr) au Panama. En tant que femme, quand on est coquette comme moi, c’est également compliqué de ne pas pouvoir faire sa toilette. Après personne ne se regardait. Tout le monde était dans le même bateau et puait (rire).

Vous avez dû supporter la faim… Dans d’autres aventures, j’ai déjà été préparée psychologi­quement à me conditionn­er. Mais une fois sur place c’était très difficile. Surtout

les premiers jours quand l’estomac commence à se rétrécir.

Si vous deviez choisir un objet pour survivre sur une île déserte, lequel ce serait ? Une machette. Elle sert à tout : à traverser la jungle, à nous faire des repères sur les arbres pour retrouver notre chemin, à couper les noix de coco.

Et là, vous en aviez une à dispositio­n ? Oui heureuseme­nt. Malgré le fait que sur la plage nous avons trouvé toutes sortes de déchets : des filets de pêche, des troncs d’arbres, des cagettes, des bols, des brosses à dents, des chaussures, qui nous ont bien servis parce que l’on n’avait le droit à rien. Mais c’est horrible de voir des plages transformé­es en véritables déchetteri­es.

De nouveaux projets pour la suite ? Pour l’instant, je vis au jour le jour. Après être rentrée de The Island, j’ai voulu me poser. J’en suis à  ans de carrière et je n’ai jamais pris de temps pour moi. Ce que je fais en ce moment.

The Island Célébrité, ce soir à 21 heures sur M6.

‘‘ On ne mangeait presque rien ”

‘‘ Les moustiques. La seule raison pour laquelle j’aurais pu abandonner”

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(Photo Jean-François Ottonello)
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(Photos Guillaume Mirand/M) Dans The Island, dix célébrités ont dû trouver eau et nourriture par eux-mêmes. Les cameramen les filmant se sont pliés au même défi.

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