L’Insee réévalue en la croissance à , %
Le produit intérieur brut (PIB) de la France a finalement augmenté de 2,2% en 2017, selon une nouvelle évaluation mardi de l’Insee, qui estimait jusqu’ici la croissance à seulement 2%. Cette révision en hausse de la croissance a pour corollaire une révision en légère baisse du ratio de dette publique (- 0,2 point à 96,8 %) et « des dépenses, recettes et prélèvements obligatoires » (0,1 point), souligne l’Insee dans sa « révision des comptes nationaux » sur 20152017. Le déficit public reste toutefois inchangé à 2,6 % du PIB. Dans une première estimation publiée fin janvier, l’Insee avait estimé à 1,9 % le rythme de croissance enregistré par la deuxième économie de la zone euro en 2017, avant de revoir ce chiffre à la hausse en février, à 2%. Pour 2017, le déficit public est confirmé à 2,6 % du PIB. L’Institut national de la statistique et des études économiques confirme aussi la croissance du PIB à 1,2 % en données brutes pour 2016 et celle en volume à 1,1 % pour l’année 2015. Depuis ses dernières prévisions mi-avril, le gouvernement parie sur une croissance de 2 % pour 2018. Un chiffre légèrement supérieur à celui de la Banque de France (1,9 %) mais inférieur (Photo AFP) à ceux de l’OCDE (2,2 %) et du FMI (2,1 %).
emplois créés au trimestre
Par ailleurs, après une année record en 2017, les créations d’emplois dans le secteur privé ont connu un léger ralentissement dans le sillage du tassement de la croissance au premier trimestre. Pour les trois premiers mois de l’année, l’économie française a créé 57 900 emplois dans le secteur privé, ce qui représente une hausse de 0,3 % au regard d’une hausse de 0,4% au trimestre précédent, selon les chiffres provisoires publiés par l’Insee hier. Il s’agit du douzième trimestre consécutif de hausse. La France avait détruit des emplois de 2012 à 2014. Sur un an, l’emploi salarié progresse de 1,4%. Mais, à l’instar de la croissance française qui a connu un trou d’air au premier trimestre, il y a un léger ralentissement. La croissance économique dans la zone euro a également connu un essoufflement entre janvier et mars. Selon une estimation de l’Insee publiée fin avril, la hausse du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,3% au premier trimestre, loin du rythme atteint lors du dernier trimestre 2017 (0,7%).